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GRELE. 15
genéral les pluies d'orage, elle les accompagne quel-
quefois ; jamais, ou presque jamais elle neles suit,
surlout quand ces pluies ont eu quelque durée.
Dans la zone tropicale ce n’est que sur les hautes
montagnes qu'on a constaté des chutes de gréle ; il
n'en tombe pas dans les plaines. Elle est surtout
fréquente dans la zone tempérée, et devient ensuite
de plus en plus rare à mesure qu’on avance vers les
régions polaires. :
Dans la plupart des cas le phénomène de la grêle
a un caractère local. Il est très-fréquent à l’issue des
vallées profondes des Alpes, sur les monticules qui
les séparent de la plaine. La campagne de Borgo-
franco, qui se trouve prés du val d'Aoste, est ravagée
presque toutes les années. A Clermont, au pied du
Puy-de-Dóme, la gréle tombe fort souvent, tandis
que sur les hauteurs distantes d'une demi-lieue,
on ne cite qu'une seule averse dans l'espace de
vingl-trois ans. Il y a de grands orages pendant
lesquels la grêle tombe sur une vaste étendue de
pays, mais ils sont heureusement rares.
On s'explique mieux la formation de la grêle de-
puisla découverte faite par les aéronautes de couches
atmosphériques très-froides (le thermomètre mar-
quant — 40°) à des hauteurs relativement faibles et
en plein été. Ces couches, comme nous l'avons déjà
dit, sont remplies de petites aiguilles de glace qui,
réunies, peuvent former le noyau des grélons sur