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VOYAGE DE LA « MARIE-ANTOINETTE. » 165
de répondre à l'aide d'un porte-voix; en un mot, tout
nous amusait. La simplicité de nos manœuvres nous per-
mettait de parcourir des lignes horizontales et obliques,
monter, descendre, remonter et redescendre encore et
aussi souvent que nous le jugions nécessaire. »
Parvenus à Luzarches, les aéronautes charmés se déter-
minèrent à mettre pied à terre : déjà le peuple témoignait
la satisfaction la plus vive; la foule augmentait ; une par-
tie tendait les bras pour ralentir leur descente solennelle
tandis que les animaux de toute espèce s'enfuyaient épou-
vanlés, comme s'ils eussent pris la montgolfière pour un
animal vorace. Mais appréciant bientôt par la vitesse de
leur marche qu’ils seraient portés sur les maisons, les
voyageurs ranimèrent leur foyer; sautant alors avec la
plus grande légèreté par-dessus les édifices, ils échappè-
rent à ces premiers hôtes, qui restèrent interdits. Poursui-
vant ensuite leur route, ils découvrirent cette forêt im-
mense qui conduit à Compiègne. Connaissant peu la
topographie de ce canton, ne voyant dans l'éloignement
aucune place favorable à leur descente, et craignant
d'ailleurs que leurs provisions ne cessassent avant d'avoir
traversé les bois, Pilatre de Rozier crut qu'il serait plus
sage de mettre pied à terre dans le dernier carrefour
distant de 15 lieues de Versailles, que de s'exposer à ter-
miner cette expérience par l'embrasement de la forét.
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LE DUC DE CHARTRES (PHILIPPE D’ORLÉANS).
LE COMTE D'ARTOIS (CHARLES x).
Ce n'étaient pas seulementles physiciens et les mécani-
ciens qui se livraient avec enthousiasme à la prise de