192 LES BALLONS.
tes qu'avait duré cette opération, remonter seul et con-
tinuer son voyage.
blanchard dit qu'à cette seconde ascension, il fut en-
traîné par un courant nord-est ; et, peu après remontant
un autre courant, il fut porté à l'est-sud-est de Sunburg ;
mais s'apercevant que le ballon était trop distendu, il
ouvrit la soupape située à l'extrémité supérieure et des-
cendit dans le courant du nord-est : il était alors une
heure vingt-six minutes. Quatre minutes après, il entra
dans un brouillard trés-épais et y resta cinq minutes ; ce
brouillard fit éprouver au ballon un degré de contraction
considérable. À une heure trente-huit minutes, la chaleur
du soleil devint excessive ; alors il reprit son premier état
de distension.
L'aéronaute s'éleva, monta si haut, qu'il éprouva une
grande difficulté à respirer. Il rapporte une autre circon-
stance assez intéressante. Il avait un pigeon dans son ba-
teau ; une vessie remplie d'air vint à crever, l'animal fut
effrayé et s'envola; il eut bien de la peine à se soutenir
dans l'air d'une région si élevée; 'ce pauvre animal vola
longtemps aux environs de l'aérostat, et, ne trouvant point
d'autre endroit, vint enfin se reposer sur un des bords du
bateau.
A une heure cinquante-huit minutes, le froid devenant
excessif, Blanchard descendit beaucoup plus bas, de sorte
qu'il put distinguer des hommes sur la terre et entendre
le bruit qu'ils faisaient. Peu aprés il s'éleva davantage;
l'air fut très-calme pendant peu de temps, et, aprés un
grand nombre de vicissitudes de cette espéce, ayant
apercu la mer, il descendit à quatre heures et demie dans
une plaine de Rumsey, dans Hampshire, à environ 75 milles
de Londres.
Dès le moment du départ, l’on se plaignit beaucoup,
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