premier
elui de
t laissé
; excur-
tions de
sur la
mité de
l’obser-
nemies.
incaises
tiers. Le
onné au
ent, qui
aille de
1us cap-
le dans
rvation.
s ordres
tes cou-
tion, de-
un récit
pects de
Il s'agit
ici cette
histoire
e lui une
t Monge,
not, ete.
armées
it accep-
' pas em-
aire à la
GUERRES DE LA RÉPUBLIQUE. 261
fabrication de la poudre; la commission arréta alors
d'employer la décomposition de l'eau.
Cette expérience, faite par le célébre Lavoisier, et répé-
tée dans nos cabinets, n'avait pu donner que de faibles
résultats ; une expérience en grand était nécessaire : il
fallait pouvoir extraire 12 à 15,000 pieds cubes de gaz
dans l'espace de temps le plus court.
L'expérience réussit ; Coutelle retira 5 à 600 pieds cubes
de gaz. Les membres de la commission, qui avaient été
iémoins de l'opération, furent si satisfaits, que dés le len-
demain il recut l'ordre d'aller en poste à Maubeuge pro-
poser au général Jourdan l'emploi d'un aérostat à son
armée.
Le représentant auquel il devait présenter son ordre ne
comprit d'abord ni sa mission ni l'ordre du Comité de sa-
lut public, encore moins un aérostat au milieu d'un
camp : il le menaga de le faire fusiller avant de l'entendre,
comme suspect; il finit pourtant par se radoucir, et lui fit
des compliments sur son dévouement.
« L'armée était à Beaumont, dit Coutelle, six lieues au
delà de Maubeuge; l'ennemi, à moins d'une lieue de
distance, pouvait attaquer à chaque instant. Le général
me fit cette observation, qu'il m'engagea à porter au Co-
mité. J'arrivai à Paris aprés avoir passé deux jours et
demi et deux nuits à cette expédition.
« La commission sentit alors la nécessité de faire l'expé-
rience entiére avec un aérostat propre à élever deux per-
sonnes, et le ministre mit à ma disposition le Jardin et le
petit château de Meudon.
« Plusieurs des membres de la commission vinrent pré-
sider à la première expérience d’une ascension au moyen
d’un ballon tenu par deux cordes.
« Les commissaires m'engagérent à me placer dans la