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RÉPUBLIQUE. — COMPAGNIE DES AÉROSTIERS. 263
dessus des remparts : le boulet passa par-dessus ; un se-
cond coup fut bientôt préparé ; je voyais charger et mettre
le feu à la pièce : le boulet, cette fois, passa si près que
je crus l’aérostat percé. Au troisième coup, le boulet passa
dessous. Tous traversaient la ville et allaient tomber au
milieu du camp retranché. (J'avais avec moi un aérostier
qui avait longtemps servi d'observateur à la tour, et que
j'avais enrôlé dans ma compagnie.) Lorsque j'eus donné
le signal de nous ramener à terre, ma troupe mit une telle
activité pour m'y faire arriver que la pièce ne put tirer
que deux coups. Le lendemain matin, la pièce n'était plus
en position.
« L'expérience m'avait appris ce qu'il me fallait de
force et d'adresse pour résister au vent ou pour se mettre
en garde contre ses atteintes imprévues : j'employai la
nuit à disposer vingt cordes autour de l'équateur du filet,
que je rendis solides par des attaches trés-rapprochées et
des coulants; chaque aérostier devait porter sa corde, la
fixer etla détacher au premier signal : la nacelle se sus-
pendait et se détachait dela méme maniére : nous pümes
sortir de la place et passer prés des vedettes ennemies à
la pointe du jour.
« Je voyageais avec le ballon à une élévation suffisante
pour que la cavalerie et les équipages militaires pussent
passer sous la nacelle ; les aérostiers qui tenaient les cordes
marchaient sur les deux bords de la route.
« La nacelle portait les deux cordes d’ascension, une
grande toile qui servait aussi à contenir le ballon sur terre
pendant la nuit, pour abattre le ballon, lorsque le vent
était trop fort ; des piquets, des masses et des pioches
avec les sacs et les signaux. Le ballon pouvait enlever
500 livres; mais le plus faible excès de légèreté suffisait
pour s'élever dans le ealme : alors je portais dans ma na-