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des Mille 
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age parti- 
1 qu'il en 
ballon de 
iéreur. Le 
involérent 
FAITS ET GESTES DE L'AÉROSTATION. 275 
en fumée. Quelques critiques ont prétendu que l'antipa- 
thie de l'empereur pour les ballons avait pour cause le fait 
assez bizarre, et dont nous avons parlé plus haut, survenu 
le jour de son couronnement. Les empereurs sont quel- 
quefois fatalistes, et nul ne doute que ce fait insignifiant 
et fortuit n'ait pu. causer sur l'esprit du grand capitaine 
une impression plus profonde qu'il n'aurait dà produire. 
Les ballons furent donc exilés. Cependant, sous la ré- 
publique, on avait élevé les espérances les plus grandio- 
ses. Le rapport de Fourcroy à la Convention nationale 
(1795), et le mémoire de Lomet sur leur application aux 
opérations topographiques (1802) en sont un double 
témoignage. « Une des découvertes qui étonne le plus par 
ses effets, disait le premier, et qui frappe le plus l’ima- 
gination par la place qu'elle fait occuper à l’homme en 
l'élevant sur l'aile des vents, la machine aérostatique, qui 
n'a valu à son inventeur qu'une décoration devenue ridi- 
cule depuis vos lois, mais dont la source est toujours 
respectable à vos yeux, est devenue pour votre comité un 
nouvel instrument de guerre, dont les ennemis ont reconnu 
toute la supériorité et toute l'influence sur les victoires. 
« Plusieurs compagnies d'aérostiers ont été formiées ; 
des manœuvres nouvelles pour le service régulier de ces 
nouveaux instruments de guerre ont été imaginées, et la 
république possède en ce moment une nouvelle institu- 
tion, que déjà trente-quatre ascensions ont forcé nos en- 
nemis d'admirer, sans qu’ils aient encore pu l'imiter. Le 
comité s'oecupe sans reláche des mesures nécessaires pour 
multiplier ces instruments précurseurs de la victoire, et 
bientót toutes nos armées auront leur tente, leurs agrés et 
leurs compagnies aérostatiques, comme leur parc d'artil- 
lerie. Les ateliers où l’on fabrique ces machines sont dans 
la plus grande activité; de jeunes citoyens pris dans 
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