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COMNUNICATIONS ÉLECTRIQUES AVEC LE SOL. 977
leureusement accueillis à l'aurore de leur carriére, ont
été délaissés par les gouvernements. Nous ne remarquons
guére que deux exemples d'application des aérostats aux
opérations militaires; encore ces deux exemples sont-ils
très-rapprochés de nous. En 1859, la veille de la bataille
de Solférino, on a dit que l’aéronaute Godard déclara qu’il
n’y avait personne dans la plaine. Nous ne pensons pas
que l'habile aéronaute eüt été nommé « aéronaute de
l'Empereur, » s'il s'était borné à ce service négatif. Quoi
quil en soit, depuis le commencement du siècle, l’aé-
rostation militaire ne peut s'honorer d'avoir rendu des
services comparables à ceux de Fleurus. Pendant la guerre
d'Amérique, son róle fut plus important. Le gouverne-
ment des États-Unis décora du titre d'ingénieur aéronaute
M. Allan, de Rhode-Island, qui imagina de faire commu-
niquer par un fil électrique l'observateur aérien avec le
camp. Le premier message télégraphique qui ait été trans-
mis du sein des régions aériennes est celui du professeur
Love, à Washington, au président des États-Unis. Voici
cette dépéche :
Washington, ballon l'Entreprise.
« Sir, le point d'observation commande une étendue
de 50 milles à peu prés de diamétre. La cité, avec sa
ceinture de campements, présente une scène superbe.
Jai grand plaisir à vous envoyer cette dépêche, la pre-
mière quiait été télégraphiée d’une station aérienne, et à
reconnaître tout ce que je vous dois pour m'avoir tant en-
couragé et m'avoir donné l’occasion de démontrer les ser-
vices que la science aéronautique peut rendre à l’armée
dans ces contrées. »
Au mois de septembre 1861, un des plus hardis aéro-