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VOYAGES DE ROBERTSON. 281
15 pieds de diamètre, dont la forme était celle d’un crois-
sant. Gette expérience plut beaucoup à l’ambassadeur, et
fut très-bien accueillie du public.
Jacques Garnerin, qui venait de débuter dans la carrière
des aérostiers, en faisant monter une poupée élégante au-
dessous d’un ballon de papier vernissé, essaya, le 24 août
suivant, au Jardin de l'hótel Biron, l'expérience du para-
chute. L'ambassadeur fut prié d'y assister ; mais elle ne
put réussir, et Esseid-Aly dit en sortant : « Qu'il l'avait
bien prédit, que l'homme n'était pas fait pour voler; que
Mahomet ne le voulait pas. »
En 1805, Robertson partit pour Hambourg, oü l'avait
précédé Garnerin, ce qui suscita une rivalité peu intéres-
sante pour nos lecteurs et que nous passerons sous silence
pour arriver de suite aux ascensions qui sont l'objet de
notre spectacle.
Les deux premiéres furent manquées par la faute du
gouvernement prussien, qui ne laissa pas au physicien un
délai suffisant pour prépárer son ascension, et qui le
contraignit à gonfler son ballon pendant une véritable
tempéte qui brisa la soupape, rompit les cercles et em-
porta l'aérostat avec une vitesse de 14 milles d'Allemagne
en moins d'une heure, vitesse qui n'avait jamais été don-
née par aucun autre. Fort heureusement la nacelle n'était
pas attachée. Ce ballon étaitl'un des plus beaux qu'on ait
vus jusqu'alors ; il ne fut pas perdu. Le 18 juillet 1805,
il était de nouveau gonflé et prét à s'envoler dans l'es-
pace.
C'était à cóté de Hambourg, dans le jardin de Lhoést.
L'Alster, petite riviére qui se jette dans l'Elbe, forme prés
de Hambourg un lae charmant, sur la promenade appelée
Jungfernstieg. Ce fut au milieu de ce lac que dix marins
robustes, descendant l’Alster sur un bateau, conduisirent