Full text: Les ballons et les voyages aériens

      
  
  
   
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
   
   
   
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
    
    
EXPÉRIENCES SCIENTIFIQUES. 287 
  
néces- et avec une extréme vitesse. Il n'y a point de doute que 
ü nous les oiseaux ne pourraient se maintenir à cette elévation. 
> physi- Huitième expérience. « Des faits nouveaux relatifs à 
des dé- l'optique s’offrent aussi aux physiciens dans les régions su- 
voyage périeures. L'atmosphére inférieure était d'une pureté par- 
ce n'est faite, tandis que celle qui était au-dessus de nos tétes était 
nt à re- grise et brumeuse, de manière que ce beau bleu d'azur, 
alors visible pour l'homme qui se trouvait sur la terre, 
it jeter n'existait plus pour nous. (Il faut observer que le temps | 
male et était calme et serein, et le jour le plus beau de la nature.) 
is faire Le soleil ne nous paraissait pas éblouissant; sa chaleur 
core a avait diminué en raison de notre élévation; elle était | 
e fis de nulle lorsque l'on portait la main en dehors de la gondole, | 
rvenir. elle était faiblement sensible dans l’intérieur, où les rayons 
hère où éprouvaient une légère réflexion. » | 
legere « A onze heures et demie, le ballon n'était plus visible 
nsidère pour la ville de Hambourg, du moins personne ne nous à 
: fluide | assuré nous avoir observés à cette heure-là. Le ciel était 
stomac | si pur sous nos pieds, que tous les objets se peignaient à 
erte de nos yeux, dans un diamètre de plus de 25 lieues, avec la 
liments plus grande précision, mais dans la proportion de la plus 
ter que petite miniature. À onze heures quarante minutes, la ville | 
>z mon * de Hambourg ne paraissait plus que comme un point I 
age, et rouge à nos yeux ; l'Elbe se dessinait en blanc comme un 
retour ruban très-étroit : je voulus faire usage d’une lunette de 
Dollon, mais ce qui me surprit, c'est qu'en la prenant je 
iseaux : la trouvai si froide que je fus obligé de l’envelopper dans | 
rt sans mon mouchoir pour la‘maintenir. Lorsque nous étions à 
ait as- notre plus grande élévation, il s'éleva du côté de l’est 
lole, je quelques nuages sous nos pieds, mais à une distance telle, 
uite, il que mon ami crut que c'était un incendie dans quelque 
s je l’a- ville. La lumière, étant différemment réfléchie par les 
rement nuages que sur la terre, leur fait prendre des formes plus
	        
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