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1. Cette
XPERIENCES SCIENTIFIQUES EN BALLON. 205
accélération se faisait donc sentir pour nous deux à peu
près dans la mème proportion. Cependant notre respira-
tion n'était nullement génée; nous n'éprouvions aucun
malaise, et notre situation nous semblait extrémement
agréable. »
Rapport à la Société galvanique. « Nous savons depuis
longtemps qu’un animal ne peut passer impunément d'un
air auquel il est habitué dans un air beaucoup plus dense
et beaucoup plus rare. Dans le premier cas, il a à souffrir
de l'effort de l'air extérieur, qui le presse outre mesure ;
dans le second, ce sont les liquides ou fluides élastiques
faisant partie de son système, qui, moins pressés qu'ils ne
doivent l’être, se dilatent et agissent contre leur enve-
loppe. Dans l'un et l'autre cas, ce sont à peu prés les
inémes effets, anxiété, malaise general, bourdonnement
d’oreilles, et souvent des hémorrhagies ; l'expérience de
la cloche du plongeur nous avait depuis longtemps indi-
qué ce qui arriverait aux aéronautes. Notre collégue et son
compagnon de voyage ont éprouvé ces effets dans une
grande intensité ; ils avaient les lèvres gonflées, les yeux
saignants ; les veines arrondies se dessinaient en relief sur
leurs mains, et, ce qui est très-remarquable, ils conser-
vérent l’un et l’autre un teint brun et rougeâtre qui éton-
nait ceux qui les avaient vus avant leur ascension. Cette
distension des vaisseaux, dans leurs ramifications extrê-
mes, doit nécessairement produire un embarras, une gêne
dans tous les mouvements musculaires ; et c'est principa-
lement à cette cause que je crois qu'il faut leur attribuer
les vains efforts que fit notre collègue pour avaler le pain
que son compagnon de voyage lui présenta lorsqu'ils
étaient encore à une hauteur marquée par 12 pouces du
baromètre. »
Relation de M. Diot. « Nous n'avions pas encore essayé