216 LES BALLONS.
l'électricité de l'air, parce que l'observation de la bous-
sole, qui était la plus importante, avait absorbé presque
toute notre attention ; d'ailleurs, nous avions toujours eu
des nuages au-dessous de nous, et l’on sait que les nuages
sont diversement électrisés. Nous n’avions pas encore les
moyens nécessaires pour calculer leur distance d’après la
hauteur du baromètre, et nous ne savions pas jusqu'à quel
point ils pouvaient nous influencer. Cependant, pour
essayer au moins notre appareil, nous tendimes un fil
métallique de 80 métres de longueur (240 pieds), et, aprés
l'avoir isolé de nous, nous primes de l'électricité à son
extrémité supérieure, et nous la portámes à l'électro-
mètre : elle se trouva résineuse. Nous répétâmes deux fois
cette observation dans le même moment : la première, en
détruisant l'éleetrieité atmosphérique par l'influence de
l'électricité vitrée de l'électrophore; la seconde, en de-
truisant l'électricité vitrée tirée de l’électrophore au moyen
de l'électricité atmosphérique. C'est ainsi que nous pûmes
nous assurer que cette dernière était résineuse. Cette expé-
rience indique une électricité croissante avec les hau-
teurs, résultat conforme à ce que l’on avait déjà conclu
par la théorie. »
lapport à la. Société galvanique. « De toutes les obser-
vations que notre collégue nous a communiquées, il n'en
est pas, à mon avis, de plus importantes que celles dont
il me reste à parler, et qui concernent l'électricité. Elles
tendent à rectifier une erreur qui m'a paru générale dans
une question qui occupe depuis quelque temps les physi-
ciens : je veux parler des masses pierreuses et métalliques
que l’on sait être tombées de l’atmosphère. Il en est bien
peu, parmi ceux qui ont écrit sur ce phénomène, qui
n'aient eu recours à l’électricité pour expliquer les effets
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