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saura ou
Xt et Gay-
la leur,
e l’air de
en moins
CHAPITRE III |
Ascension de Biot et Gay-Lussac.
Arago n'a pas mis en évidence la contradiction qui |
existe entre les observations de Robertson, Lhoest, Sac-
charof, et celle de Biot et Gay-Lussac.
Ces deux physiciens partirent du jardin du Conserva-
toi*e des arts et métiers, le 24 août 1804, munis de tous
les instruments de recherches nécessaires, mais les petites
dimensions de leur ballon ne leur permirent pas de dé-
passer la hauteur de 4,000 metres. A cette hauteur ils i
essayérent, à l'aide d'une aiguille aimantée horizontale,
de résoudre le probléme de l'intensité magnétique qui
avait été le but principal de leur voyage; mais le mouve-
ment de rotation du ballon présenta des obstacles sérieux
et imprévus. Ils parvinrent toutefois à les surmonter en
partie, et déterminérent, dans ces régions aériennes, la
durée de cinq oscillations de l'aiguille aimantée. On sait
que cette durée doit augmenter là où la force magnétique
qui ramène l’aiguille à sa position naturelle a diminué,
et que cette durée doit être plus courte si la même force
directrice a augmenté. C’est donc un cas tout à fait ana-