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OBSERVATIONS SCIENTIFIQUES. 307
ils étaient placés ne leur permettaient plus d'obtenir des
documents utiles à la science, et ils ont dû renoncer à
lutter contre la cause qui les forcait à se rapprocher de la
surface de la terre.
Lorsque les voyageurs eurent atteint leur station supé-
rieure dans ce nuage de 5,000 mètres d'épaisseur, il se
forma dans la masse vaporeuse qui les entourait une éclair-
cie à travers laquelle ils virent le bleu du ciel. Le polari-
scope, dirigé vers cette région, montrait une polarisation
interne; lorsqu'on pointait à cóté, hors de l’éclaircie, la
polarisation était nulle.
Un phénomène optique assez intéressant a signalé cette
ascension. Avant d’atteindre la hauteur limite , la couche
de nuages qui couvrait le ballon ayant diminué d'épaisseur
ou étant devenue moins dense, nos deux observateurs
virent le soleil affaibli et tout blanc; en méme temps ils
apercurent au-dessous du plan horizontal de la nacelle,
au-dessous de leur horizon, et à une distance angulaire
de ce plan égale à celle qui mesurait la hauteur du soleil,
un soleil semblable à celui qu’eùt réfléchi une nappe d'eau
située à cette hauteur. Il est naturel de supposer, comme
l'ont fait nos deux voyageurs, que le second soleil était
formé par là réflexion des rayons lumineux sur les faces
horizontales de cristaux de glace flottant dans cette at-
mosphére vaporeuse.
« Venons maintenant, dit Arago, au résultat le plus
extraordinaire, Au résultat tout à fait inattendu qu'ont
fourni les observations thermométriques. Gay-Lussac, dans
son ascension par un temps serein ou plutôt légèrement
vaporeux, avait trouvé une température de 9°,5 au-dessous
de zéro, à la hauteur de. 7,016 métres. C'est le minimum
qu'il ait observé. Cette température de 9°,5 au-dessous
de zéro, MM. Barral et Bixio l'ont trouvée dans le nuage;