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OBSERVATIONS SCIENTIFIQUES. 309
Les nuages s'écartent au-dessus de nous, et nous voyons
dans le ciel une place d'un bleu d'azur clair, semblable à
celui que l'on voit sur terre par un temps serein.
« Nos doigts sont roidis par le froid, mais nous n'éprou-
vons aucune douleur d'oreilles, et la respiration n'est nul-
lement génée. — Le ciel est de nouveau couvert de nuages,
mais laisse encore parvenir le soleil voilé et son image.
— Nous savons qu'il y a intérét à voir si lefroid augmen-
lera si nous parvenons à nous élever davantage. Nous
jetons du lest, ce qui détermine une nouvelle ascension.
— Le barométre marque 35,02. L’extrémité de la colonne
du thermomètre du baromètre est inférieure de 2° envi-
ron à la dernière division tracée sur l'instrument.
Cette division est — 37°; la température était donc
de 39° environ; la hauteur à laquelle nous sommes
arrivés est de 7,059 métres.
«Le baromètre oscille de 315 millim. 02 à 526 mil-
lim. 20 ; ainsi l’aérostat oscille de 7,039 mètres à 6,798.
Il ne nous reste plus que 4 kilogr. delest, que nous ju-
geons prudent de conserver pour la descente. D'ailleurs il
est inutile de chercher à monter davantage avec des in-
struments désormais muets; le mercure se congèle. Tout
au plus pouvons-nous chercher à nous maintenir quelque
temps à cette hauteur; mais, bien que l’appendice soit
assez relevé pour éviter la sortie du gaz par son orifice, le
ballon commence son mouvement descendant. — Nous
faisons nos prises d'air. Le tube de l'un de nos ballons se
casse sous l'effort que nous faisons pour en ouvrir le ro-
binet; le second se remplit d'air sans accident. Mais le
froid paralyse tous nos efforts ; les observations sont deve-
nues impossibles ; nos doigts sont inhabiles à toute opé-
ration. Nous nous laissons descendre. — Nous rencontrons
les petites aiguilles de glace. - Nous jetons la dernière