312 LES BALLONS.
vembre. Le départ eut lieu à deux heures vingt et une
minutes, et la descente à trois heures quarante cinq mi-
nutes, prés de Folkstone, à 25 lieues à l’est-sud-est de
Londres. Le ballon s’éleva jusqu'à 6,989 mètres, et la tem-
pérature minimum observée fut de — 23°,6 ; le baromètre
indiqua une pression minimum de 510 mil. 9. À terre, le
baromètre marquait 761 mil.1, et le thermomètre, + 9°,6.
Un premier nuage fut rencontré à 152 mètres de hauteur,
sa surface supérieure se terminait à 600 mètres. Venait
ensuite un espace de 620 mètres de hauteur libre de tout
brouillard. A 1,220 mètres se trouvait un nouveau nuage
qui se terminait à 1,494 métres. Au-delà il n'y avait plus
que quelques cirrus placés à une très-grande hauteur.
L'on faisait observer en 185» que jusqu'à cette époque
l'homme n'était pas monté dans l'atmosphére jusqu'à la
couche aérienne dans laquelle baignent les sommets
les plus élevés des montagnes de lancien et du nou-
veau monde, le Kintschindjingoa, haut de 8,592 métres,
et l'Aconcagua haut de 7,291 mètres. En gravissant les
montagnes, l’homme n'a guère pu arriver qu'à 6,000 mè-
tres. En juin 1802, Alexandre de Humboldt, accompagné
de Bonpland, s'éleva à 5,878 mètres sur le Chimborazo.
En décembre 1851, M. Boussingault, accompagné du colo-
nel Hall, atteignit sur la même montagne la hauteur de
6,004 mètres au-dessus du niveau de la mer. Si l’on ajoute
à ces deux célèbres ascensions, les voyages aéronautiques
de Lhoest et Robertson, le 18 juillet 1805, de Gay-Lussac,
le 16 septembre 1804, de MM. Barral et Bixio, le 29 juil-
let 1850, de M. Welsh, le 26 août et le 10 novembre 1852,
on aura le compte total de toutes les entreprises où il ait
été donné à l'homme de se maintenir quelques instants
dans des couches d'air situées à 6,000 ou 7,000 metres au-
dessus du niveau moyen des mers.
Le
ral €
meti
trère
De
asce
celle
giqu
Cox3
Le
nus
prot
l'us:
redi
ave
M. (
fall
dan
moi
mai
she
ma;
lor:
que
bal
res
à4
8h
18
de