LES BALLONS.
51%
teur. Si à la surface du sol elle n'est que de 50 ä 100 me-
tres, à 8 kilom. elle est de 530 ; le décroissement est done
devenu dix fois moins rapide qu'à la surface de la terre.
Quand le ciel est couvert, le décroissement dans le pre-
mier kilomètre est moindre que lorsque le temps est se-
rein; ce qui se comprend facilement, les nuages empé-
chant le rayonnement de la chaleur terrestre.
A 6 ou 7 kilom., l'humidité n'est plus que les 12 ou
16 centiémes de ce qu'elle est quand l'air est saturé de
vapeur d'eau.
L’électricité est positive, elle diminue avec la hauteur
également : à 700 mètres, l’électroscope n’en accuse plus
de traces.
On a trouvé en général que le mouvement du pouls était
accéléré, mais ce phénomène est peu constant et diffère
selon les personnes. Les mains et les lèvres de M. Glai-
sher bleuirent plusieurs fois entre 6 et 7,000 mètres de
hauteur.
M. Glaisher a fait, sur la propagation des sons, plu-
sieurs expériences intéressantes. On entendait à 3 kilom.
l’aboiement d’un chien, le sifflement d’une locomotive; on
entendit même, par une atmosphère extrèmement humide,
à 6 kilom. et demi de hauteur. C’est la plus grande élévation
à laquelle l'oreille ait pu percevoir des bruits partis de la
surface terrestre. Dans la même ascension, exécutée à la
fin du mois de juin 1865, M. Glaisher entendit le vent mu-
gir sous lui, lorsqu'il se trouvait à 5 kilom. d’élévation.
Le 51 mars, le sourd murmure de Londres s'entendait en-
core à 2 kilom. de hauteur; un autre jour, au contraire,
les cris de plusieurs milliers de personnes n'étaient plus
perceptibles au-dessus de 1,500 métres.
Dans une descente, de grosses gouttes d'eau tombaient
sur le ballon, à 5 kilom. du sol. Depuis 4 jusqu'à 6 kilom.
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