; facile que ce qui
rien de plus diffi-
i se fera demain.
310T.
n connue sous
once comme il
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déplace. » Cha-
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| déplace; pour -
audrait le peser
THEORIE. 33
Si un objet placé dans l'air est plus lourd que la quan-
tite d'air qu'il déplace, cet objet. descend et tombe sur le
sol. S'il est d'égale densité, il plane ou flotte dans les cou-
ches d'airoü il se trouve. S'il est plus léger, il s'éléve jus-
qu'à ce qu'il rencontre des couches d'air de moindre den-
sité que lui. On sait que l'air diminue de densité suivant
sa hauteur; les couches qui avoisinent la surface de la
terre sont les plus lourdes, elles supportent la pression
de toutes celles qui s'étendent au-dessus d'elles; celles-ci
sont d'autant plus légéres qu'elles sont plus élevées,
Le principe de la construction des aréostats n'est donc
pas en contradiction avec les lois de la physique et de la
pesanteur, comme il peut le paraître à quelques-uns au
premier abord ; il est au contraire en parfaite harmonie
avec ces lois. Les aéroslats sont simplement des globes
d'étoffe légère et imperméable qui, remplis d'air chaud ou
de gaz hydrogène, s’élèvent dans l'air, parce qu'ils sont
moins lourds que l’air qu'ils déplacent.
Aussi l'application de ce principe parut-elle si simple à
la nouvelle de l'invention des ballons, que l'un des plus
revéches, l'astronome Lalande, écrivait : « À cette nouvelle
nous dimes tous : Cela doit être: comment n'y a-t-on pas
pensé? » On y avait Bien pensé, comme nous l'avons vu
dans le chapitre précédent; mais il y a loin quelquefois
de la conception d'une idée à sa réalisation.
Le premier aérostat, celui de Montgolfier, était tout sim-
plement gonfté d'air chaud, et c'est parce que Montgolfier
se servait exclusivement d'air chaud qu'on nomma ces
appareils montgolfières. On peut se convaincre à première
vue que l'air chaud est plus léger que l'air froid, puisqu'il
est dilaté et occupe plus de volume, — ce qui revient à
dire que dans le méme volume il y en a une moindre
quantité. La différence entre le poids de l'air chaud et
-
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