LES BALLONS.
celui de l'air froid qu'il déplacait était encore plus forte
que le poids de l’enveloppe : donc le ballon devait
monter.
Et puisque l’air va en diminuant de densité à mesure
qu’on s’élève, le ballon devait s’élever seulement jusqu'à
la couche d'air de densité égale à la sienne. Et comme
d'un autre cóté l'air chaud qu'il contenait allait en se re-
froidissant, il devait redescendre lentement, suivant la
lenteur du refroidissement. Enfin, comme l’air est toujours
parcouru par des courants plus ou moins forts, le ballon
devait suivre la direction du courant des couches d'air
qu'il traversait nécessairement.
On voit avec quelle simplicité s'expliquent et l'ascension
des montgolfières. Il en est de même des
wz hydrogène. Un ballon rempli de gaz hy-
drogène déplace un volume égal d'air atmosphérique ;
mais comme le gaz hydrogène est beaucoup plus léger que
l’air, il est poussé de bas en haut par une force égale à la
et le voyage
aérostats à ge
différence qui existe entre la densité de l’air et celle du
gaz hydrogène. Le ballon doit done s'élever dans l'atmo-
sphére jusqu'à ce qu'il rencontre des couches d'une den-
sité précisément égale à celle de sa propre densité, et,
arrivé là, il doit rester en équilibre. Pour que l'aérostat
redescende, il faut nécessairement remplacer une partie
du gaz hydrogène qui le remplit par de l'air atmosphé-
rique, et il ne peut toucher terre que lorsque le gaz hy-
drogéne a été expulsé et remplacé par de l’air atmosphé-
rique.
Les ballons à gaz hydrogène sont presque les seuls en
usage aujourd’hui. À peine voit-on s'élever encore une
montgolfière isolée. Nous connaissons cependant des aéro-
nautes qui préfèrent jun voyage en montgolfière à celui
d’un ballon à hydrogène. À notre avis, ceux-ci sont prê-
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