38 LES BALLONS.
Le ballon ne doit jamais être entièrement gonflé, car la
pression atmosphérique diminuant à mesure qu'on s'élève,
le gaz intérieur se dilate en vertu de ses forces expansives,
et le ballon éclaterait bientôt dans l'espace.
Un aérostat de dimension ordinaire, dont la force as-
censionnelle permet d’enlever trois personnes, des appa-
reils et du lest, a environ 15 mètres de hauteur, 11 mètres
de diamètre, et 700 métres cubes de capacité. Dans ces
conditions, l’enveloppe pèse environ 100 kilogrammes,
et les accessoires, tels que filets, nacelles, 50 kilogrammes.
Pour connaitre la hauteur à laquelle il se trouve, l'aé-
ronaute consulte son baromètre. On sait que c'est le poids
de l’air qui presse sur la cuve du baromètre et élève le
mercure dans le tube. Plus l'air est lourd, plus le baro-
mètre est haut. Au niveau de la mer, la colonne de mercure
est de 77 centimètres. À 1,000 mètres, elle est-de 67 cen-
timêtres. À 2,000 mètres, elle est de 60. À 5,000 metres,
elle baisse à 55; à 4,000 métres, à 47; à 5,000 metres, a
41; à 6,000 mètres, à 36. Nous croyons toutefois utile
d'ajouter que ce sont là des chiffres fournis par des tables
théoriques, et qu’il y a une sorte de cercle vicieux à se
servir du baromètre pour connaître la hauteur. Il con-
viendrait de contrôler ces données par des mesures tri-
gonométriques prises à terre sur la hauteur de l'aérostat,
Quelquefois on a vu l'aéronaute effectuer sa descente à
l'aide d'un appareil étranger à son ballon : le parachute.
Si, par une cause quelconque, l'aérostat n'offre plus les
conditions de sécurité nécessaires à la descente, le para-
chute peut rendre un important service au voyageur.
Jusqu'à présent, il est vrai, on s'est plutót servi du para-
chute pour étonner le public, par le spectacle d'un homme
qui, du plus haut des airs, se précipite courageusement
dans l’espace, que pour obvier à des inconvénients qui ne
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