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loppement ; mais l’envergure de ses branches l’en-
veloppe encore d’un aspect vénérable, et l’été voit
chaque année de nombreux touristes venant se repo-
ser à son ombre.
On admirait encore, il y a un demi-siècle, à Mor-
ges, sur la rive septentrionale du lac, deux arbres
jumeaux à peu près de la même taille. En 1824, le
plus grand suecomba sous le poids de sa vieillesse,
chute dont les habitants ressentirent une douleur
réelle, ear l'ormeau tombé, depuis longtemps était
le confident immobile de leurs ancétres. Cet or-
meau mesurait, à la sortie des branches du tronc,
plus de 11 mètres de circonférence ; la branche
principale mesurait 5 mètres 44, plusieurs autres,
5 metres. — Son frère est resté debout et grossit
encore.
A Prilly, vers Lausanne, on rencontre un tilleul
dont ombre, il y a cinq cents ans, couvrait déjà
la justice du lieu. La municipalité de Lausanne le
surveille avec soin ; son attentive sollicitude préside
à sa conservation, chère aux deux communes ; une
petite fontaine entretient la fraîcheur de ses racines.
Les dimensions de cet arbre ne sont pas inférieures
à celles du précédent.
L’ormeau de Lutry et le tilleul de Villars sont,
comme les précédents, le rendez-vous des voya-
geurs, et reçoivent comme eux une admiration légi-
time.
N’oublions pas les bains d’Évian, où l’on voit, un
LES COLOSSES DU RÈGNE VÉGÉTAL. 175
à emma