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LES CENTENAIRES. 195
par hasard, et les inviter à visiter les plantes de sa
collection. Tout marcha bien jusqu’au moment où
le philosophe génevois aperçut le due, mais en ce
moment, Trochereau le chercha en vain : il était
disparu. Le lendemain Rousseau écrivait à son ami
qu’il rompait de ce jour tout commerce avec lui.
Billancourt a perdu ses beaux jours. Il est bien
solitaire aujourd’hui. Cependant au treizième siècle
Blanche de Castille y avait une maison de campagne,
et à la fin du dix-septième, le pavillon Montespan
marqua sa place dans l’histoire.
Nous nous arrêtons ici. D’autres végétaux cepen-
dant mériteraient d’être mentionnés. Nous en cite-
rons encore quelques-uns.
Il existe à Paris un vieillard de deux cent trente
ans... Vous avez bien lu, ami lecteur, nous disons
deux cent trente ans, ni plus ni moins. Hàtons-nous
d'ajouter que nous parlons d’un arbre, l’Acacia de
Robin, du Jardin des Plantes, près de qui le cèdre
du Liban n'est qu'un adolescent, la gloire du mar-
ronnier des Tuileries que de la fumée.
Ce végétal, disait le Moniteur du mois de mai
1865, a été le pied mère d’où sont issus les innom-
brables acacias qui peuplent aujourd’hui nos jardins
et nos bois. C’est dans un carré voisin de la rue
Buffon qu'apparait son trone vermoulu, crevassé,
soigneusement calfeutré avec du plâtre, et protégé
par une armature en fer.