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LES CENTENAIRES. 195
rope. ll a peuplé, non-seulement la France, mais
encore l'Europe, de l'une des espéces végétales les
plus utiles et les plus belles.
Non loin de cet acacia, on remarquait ancienne-
ment le premier sophora du Japon, et l'un des pre-
miers marronniers d'Inde qui aient été importés en
Europe.
L'arbre des Sept. fréres, dans la forêt de Villers-
Cotterets, est remarquable par ses sept branches
colossales que l’on a pu disposer pour soutenir un
plancher et une galerie sans nuire à sa riche végéta-
tion.
L'arbre de Cracovie, que l'on voyait au Luxem-
bourg jusqu’au commencement de ce siècle, a un
intérêt historique. Planté, dit-on, par Catherine de
Médicis, c'est sous son feuillage que les bourgeois
de Paris s’assemblaient pendant la guerre de Sept
ans. Ponce lui a consacré une élégie touchante,
mais dont le sujet n’entre pas dans le cadre de cet
opuscule.
Les noyers jouissent d'une grande longévité et ac-
quièrent parfois des proportions gigantesques. L'un
des plus merveilleux est celui que nos soldats ont
remarqué à Balaklava, en Crimée, qui produit cha-
que année une récolte de cent mille noix. Cinq fa-
milles se les partagent.
La table de Saint-Nicolas en Lorraine, mentionnée
par de Candolle, donne une idée non moins surpre-
nante de la grosseur que ces végétaux peuvent aequé-