22 LES VEGÉTAUX MERVEILLEUX.
complétement aux régions équinoxiales. Des arbres,
prés de deux fois aussi hauts que nos chénes, portent
des fleurs qui égalent nos lis en grandeur et en éclat.
Surlesrivesombragées du Rio-Magdalena, dans l'Amé-
rique du Sud, croît une aristoloche grimpante, dont
les fleurs ont 4 pieds de circonférence ; les enfants
s’amusent à s’en faire une coiffure. La fleur du raf-
flesia a près d’un mètre de diamètre, et pèse plus de
6 kilogrammes et demi *.
« La hauteur extraordinaire à laquelle s’élevent,
prés de l'équateur, non-seulement des montagnes
isolées, mais des contrées tout entières, et l’abaisse-
ment de la température qui est la conséquence de
cette élévation, procurent à l’habitant de la zone
torride un spectacle extraordinaire. En même temps
qu’il contemple des buissons de palmiers et de bana-
niers, il est entouré de formes végétales qui ne sem-
blent appartenir qu’aux contrées du Nord. Des cy-
près, des sapins et des chénes, des épines-vinettes et
des aunes trés-semblables aux nótres, couvrent les
plateaux du Mexique méridional et la partie des An-
des qui traversent l’équateur. Ainsi, la nature permet
à l’habitant de la zone torride de voir réunies, sans
quitter le paysoùil est né, toutes les formes végéta-
les de la terre; de même que d’un pôle à l’autre la
voûte du ciel déploie à ses regards tous ses mondes
lumineux. Ces jouissances et beaucoup d’autres sont
! Voy. dans la seconde yartie du livre, la description du Raf/lesia
Arnoldi.
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