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Ce sont sensiblement les mémes organismes qui utilisent les
données SPOT, LANDSAT TM et ERSI. Un seul (ISTAR)
signale l'utilisation de ERS 2 (sans préciser le nombre
d'images).
Les images utilisées sont généralement réparties entre un
nombre réduit d'organismes. Par exemple , 3 réponses
regroupent 99% des photographies aériennes utilisées entre
1992 et 1995 : l'université Rennes II (20 000 photos), les
géomètres experts (685) et ISTAR (500), auxquelles il faut
rajouter les 45 000 photographies utilisées annuellement par
l'IGN. Les échelles vont du 1:4 000 au 1:100 000. Les 2/3 des
photographies sont utilisés sous forme analogique.
De même, la majorité des images SPOT et ERS ont été utilisées
par 3 organismes: ISTAR (380 XS soient 65% hors IGN, 1 250
P soient 73% hors IGN, et 90 ERS soient 45%), FLEXIMAGE
(366 P, soient 21% hors IGN), et l'IGN (700 XS par an, 300 P
par an et 20 ERS par an). Les autres utilisateurs se répartissent
les autres images de façon plus ou moins égale. Les données
sont utilisées sous forme numérique, le support le plus fréquent
reste la bande magnétique. Le CD-ROM est utilisé pour la
moitié des images SPOT (P et XS), les autres supports sont
rarement cités (Streamer, Exabytes...)
4.2.2 Les échelles des applications cartographiques. En
termes d'échelles, les travaux vont du levé cadastral ou
d'aménagement urbain à des échelles de l'ordre du 1:1 000
(EDF, Cadastre, ISTAR...), jusqu'à la cartographie des
ressources d'un continent du 1:1 000 000 au 1:5 000 000
(cartographie forestiére de certaines régions tropicales par
l'Université Paul Sabatier) en passant par de nombreux travaux
dans le domaine de l'occupation du sol et de l'environnement, à
des échelles de l'ordre du 1:50 000 (Ministère de
l'Environnement, INAPG). Les données utilisées dépendent des
échelles de travail, à savoir des clichés aériens au 1:4 000 pour
des cartographies au 1:1 000, des images spatiales telles que
SPOT pour la cartographie à moyenne échelle, et des données
spatiales à basse résolution (infrarouge, altimétrie radar) pour
des études à échelle plus globale.
En termes de domaines thématiques, tous les grands domaines .
de la cartographie thématique sont abordés par
photogrammétrie et télédétection, notamment :
l'agriculture ;
* la cartographie forestière ;
* les études botaniques ;
* la cartographie de l'occupation du sol ;
* la cartographie des unités paysagéres ;
* la géologie ;
* Je cadastre ;
* ]a pollution (pollution d'origine agricole, qualité de l'eau,
pollution marine...) ;
* l'aménagement du territoire et l'urbanisme;
* la cartographie des ressources en eau ;
* l'océanographie cótiére (état de la mer, turbidité, bathymétrie);
* l'océanographie hauturiére (météorologie marine, détection de
polluants, routage de navires, climatologie) ;
* les risques naturels ;
* les télécommunications (utilisation de MNT);
* la glaciologie ;
29
International Archives of Photogrammetry and Remote Sensing. Vol. XXXI, Part B6. Vienna 1996
* les études environnementales et climatiques globales ;
* la planétologie, ...
En termes de types de réalisations, les travaux réalisés sont de
différentes natures :
des produits cartographiques standard (BD Carto ou Géoroute à
l'Institut Géographique National, carte de localisation des
avalanches, carte pédologique, carte sismotectonique, ou encore
atlas de climatologie océanique satellitaire réalisé par
METEOMER et IFREMER) ;
des produits cartographiques sur une zone spécifique (par
exemple la carte de végétation du Centre Spatial Guyanais aux
1:50 000 et 1:100 000);
des études thématiques n'ayant pas donné lieu à des productions
de cartes ;
des logiciels de cartographie thématique ;
des activités pédagogiques (notamment à l'ENSG...).
En termes de contexte opérationnel, de nombreux travaux
relèvent encore de la recherche (évaluation de l'apport de
nouveaux capteurs par exemple) mais un certain nombre d'entre
eux sont pré-opérationnels ou — opérationnels (télé-
communications, météorologie marine.) et font l'objet
d'activités industrielles. Certaines cartes thématiques sont
produites pour alimenter des études spécifiques
(environnement, études d'impact, télécommunications, etc. que
ce soit à des fins commerciales ou de recherche) tandis que
d'autres le sont pour alimenter des bases de données
(cartographie du littoral, BD Carto...).
Parallèlement à l'élaboration de cartes thématiques, on peut
signaler le développement d'outils logiciels dédiés à
l'aménagement du territoire ou à la cartographie de l'occupation
du sol (logiciel EVELINE de MCS, logiciel OCAPI de
Fleximage, logiciel VUE3D d'ISTAR, logiciel OASIS de
l'INAPG, logiciels de détection des haies et d'intervisibilité de
l'Université de Rennes II, ainsi que de nombreuses réalisations
de l'INRIA pour la géologie, l'hydrologie, l'occupation du sol,
l'aménagement et la cartographie du relief, etc). Ces logiciels
sont souvent conçus comme des outils de travail pour le seul
usage de leurs concepteurs, mais certains d'entre eux sont
diffusés dans un cadre purement commercial.
4.2.3 Les moyens mis en oeuvre. Selon leurs activités, les
organismes utilisent différents moyens. L'IGN par exemple
emploie 5 avions, des caméras (8 en 1992, 11 en 1995) et des
scanneurs, spectroimageurs. Les appareils de restitution
photogrammétrique sont principalement utilisés par l'IGN et le
cadastre. L'emploi du GPS se développe pour divers types
d'applications. Les logiciels de traitements d'images sont très
variés, il faut signaler l'utilisation de ceux-ci à des fins de
production de cartes, mais aussi comme outils pédagogiques
(INAPG).
S. PERSONNEL, FORMATION, COOPERATION
Les réponses reflétent un maintien global des effectifs sur la
période, notons toutefois la poursuite de la lente décroissance
de la recherche et une augmentation des effectifs dans la
productio, signes, peut-étre, d'un transfert de personnel vers des
activités lucratives (ou tout au moins monnayables). Pour la
production les effectifs sont les suivants: