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(EUVRES DE FERMAT. — IE: PARTIE.
XVII (p. 165).
(Ad quastion. XXIII Libr. IV.)
Invenire tres numeros, ut solidus sub ipsis contentus adseito quolibet ipsorum faeial
quadratum.
Non solum absque lemmate Diophanti ('), sed etiam absque dupli-
cata :equalitate (?), solvetur quizstio.
Ponatur solidum sub tribus
primus numerorum sit
secundus
Ita namque duobus partibus propositionis satisfit.
Pro tertio, dividatur solidum sub tribus, 1Q — 2N, per rectangu-
(1) Soient x,, zs, »4 les trois nombres cherchés. La solution de Diophante revient à
poser
qug. dQX3X,zXxi-4- 22, 44343 -- X34 (x -- m)?
d'ou
* qa 23
d. -— 2(m —1)x -4- m? et due a
2(m —1)x -4- m?
ll reste ainsi à satisfaire à une derniere condition, à savoir que x4»c3-:- x3 Soit cárré,
Le lemme employé par Diophante consiste de fait à déterminer » en sorle que. x; soil
linéaire en x, c'est-à-dire à satisfaire à la relation
d'oü
et enfin
2(m-—1) —4mi;
mss et qacdlc, avec 43-2 24x -- 4,
Ec
M zzgqdefg
X4 X343 -- X3 — X - 3.
expression qu'il est facile de rendre carrée. Il est aisó de voir que la solution de Fermat
est au fond la méme; car on la retrouve, si l'on change x en N — 2.
(3) L'emploi de la double équation était indiqué par Bachet, d'aprés la marche suivie
par Diophante lui-méme dans le probléme suivant, qui ne différe de celui-ei que paree que
chacun des nombres cherchés doit étre non pas ajouté, mais retranché du produit des
trois, pour former les expressions à égaler à des carrés. Ici Bachet posait de fait
I
Qm, o 3
Qu-—XmX-—It.
et il ramenait le probléme à la double equation
a?— r--1-a, qi—1-