3, 104 |
truc-
| ZV 5
VOZ,
pour
ur ce
RNM
e des
lieux
us ne
iment
as de-
œuvre
les in-
mpler
spon-
il reste
léduire
Jans ce
: varier
nité de
le deux
tion se
[104, 105]
LIEUX PLANS ET SOLIDES.
Q7
coupent mutuellement, et le point d’intersection, qui est donne de
position, ramene la question de l'indéfini aux termes proposés.
Des exemples peuvent expliquer la chose brièvement et clairement.
Soit proposé a? 4- ba? — z"b.
Il est commode d'égaler chaeun des deux membres de l'équation
au solide bae, en sorte qu'en. divisant ce solide, d'un cóté par a, de
l'autre par 6, la question soit ramenée à des lieux.
Puisque ainsi a? 4- ba? = bae, on aura a? + ba = be. Comme il est
clair d'apres notre méthode, l'extrémité de e sera sur une parabole
donnée de position.
D'autre part z"b — bae; donc z" — ae, et, d'aprés notre méthode,
l'extrémité de e sera sur une hyperbole donnée de position. Mais
nous avons déjà prouvé qu'elle est sur une parabole donnée de posi-
tion. Elle est donc donnée de position, et il est facile de remonter de
l’analyse à la synthèse.
La méthode sera la même pour toutes les équations cubiques; car,
en ramenant d’un côté tous les termes solides où figure a, de l’autre
le solide entièrement donné ou encore en laissant avec ce dernier des
termes solides en a ou en a°, on pourra former une équation sem-
blable à celle du cas précédent.
Soit maintenant un exemple d’équations biquadratiques :
Soit a* + 0"a + z3°a? = d”, d’où a*= d"— b"a — z?a?.
Égalons ces deux membres à z?e?. Puisque a^ — z*e?, en extrayant
la racine carrée, a? — ze; l'extrémité de e sera sur une parabele
donnée de position.
D'autre part, puisque d'' — b"a — z?a? — z?e?, en divisant tous les
d”— b"a 2 ; ,
termes par z?, 0n a ——;,—- — a? — e?. D'aprés notre méthode, l'ex-
trémité de e sera sur un cercle donné de position. Mais elle est aussi
sur une parabole donnée de position. Elle est donc donnée.
Le méme procédé peut servir à résoudre toutes les équations biqua-
dratiques; car, par la méthode de Viéte (Cap. I : De emend.), on peut
faire disparaître le terme affecté du cube, et en disposant d’un côté le
FEkRMAT. — Ill.