13%
(EUVRES DE FERMAT.
(151, 152]
tés de e, comme se réduisant à o; il restera b? = 3a?, équation qui
donnera le maximum cherché pour le produit dont il s'agit.
Pour montrer plus complètement la généralité de cette double mé-
thode, considérons de nouveaux genres d'équations corrélatives dont
Viète n’a pas traité et que nous emprunterons au Livre de la Section
déterminée d’Apollonius (dans Pappus, Livre VII, prop. 61), dont les
conditions de limites sont expressément reconnues comme difficiles
par Pappus.
Soit la droite BDEF ( fig. 97), sur laquelle on donne les points B, D,
E, F. Trouver entre les points D et E un point N tel que le rapport des
produits BN > NF et DN x NE soit minimum.
B___
"ig. 97.
E F
Posons DE = b, DF =z, BD =d, DN = a; il faut que le rapport
dz — da + sa — a? . e.
—haclg soit MINIMUM.
Le ee
rapport corrélatif semblable et égal est ds — de + ze — €
be — e — 2) d'apres
notre premiere méthode. Egalons les produits des termes moyens et
des extrêmes, nous aurons
dazbe — dze? — dabe -- dae?-4- sabe — zae? — a? be + aie?
— daba — dza?— deba 4- dea?4- seba — sea? — e* ba + e?a?.
Supprimant les termes semblables et faisant les transpositions conve-
nables :
dzba — dzbe + dea? — dae? — zea? -- sae? 4- a? be — e) ba — dsa? — d ze*.
Divisant de part et d'autre par a — e (ce qui sera très facile, si l'on
14: . . dsba — dzbe
prend ensemble les termes corrélatifs; ainsi —— —7— -— dzb, et de
^ dea? — dae* . . . ;
méme — —— — — dae, ete.; il est aisé de disposer les termes corre-