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Ci.
4!
(EUVRES DE FERMAT.
T
[196, 197]
de l'ordonnée; 3 pour le cube de l'abscisse. Je dis done que le rapport
du parallélogramme EH à l'aire de la figure EAF est le méme que celui
dela somme des exposants des deux puissances à l'exposant de la
1(
puissance des ordonnées. Ainsi, dans l'exemple proposé, le rapport
du parallélogramme à la figure inserite sera de 7 à 4.
Des lors, si, par exemple, DEE = A, l’exposant de l’abscisse étant
simplement l’unité, le rapport du parallélogramme à la figure sera de
5 à 4.
Il en sera de mème indéfiniment pour toutes les figures de ce
genre.
Donc on peut affirmer ce que le savant Cavalieri ne proposait
qu'avec doute, à savoir que s'il y a rapport constant entre les puis-
sances des ordonnées et la simple longueur de l'abseisse (ou avec le
cóté, comme disent les analystes), le rapport du parallélogramme à la
figure est de 2 à 1 pour le triangle, de 3 à 2 pour la parabole simple,
de 4 à 3 pour la parabole cubique, de 5 à 4 pour la biquadratique, et
ainsi de suite indéfiniment.
Si maintenant, en laissant fixe la droite CA, on faut tourner la figure
autour d'elle de façon à engendrer un solide, le rapport du cylindre EH
à ce solide se trouvera comme suit :
Le cylindre est au solide dans le rapport de la somme du double de
l’exposant de la puissance de l’abscisse et de l’exposant de la puis-
sance de l’ordonnée à ce dernier exposant.
Soit, par exemple, rs == = L’exposant du carré de l’abscisse
est 2, dont le double est 4; ajoutant 3, exposant de la puissance de