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DISSERTATION GÉOMÉTRIQUE.
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DE LA COMPARAISON
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DES LIGNES COURBES AVEC LES LIGNES DROITES.
DISSERTATION GEOMETRIQUE.
Ny VI
Jamais encore, que je sache, une ligne courbe purement géomé-
trique n'a été égalée par les géométres à une droite donnée. Ce qu'en
effet un subtil mathématicien anglais a récemment découvert et dé-
montré, que la cycloide primaire est quadruple du diamètre du cercle qui
l'engendre, parait devoir se limiter, d’après l'avis des plus savants
géomètres. Ils pensent en effet que c'est une loi et un ordre de la
nature qu'on ne puisse trouver une droite égale à une courbe, à moins
de supposer d'abord une autre droite égale à une autre courbe, et
prenant cet exemple de la cycloïde, ils montrent qu'il en est ainsi
dans ce cas. Je ne le nie pas; il est clair en effet que le tracé de la
oycloide suppose l'égalité d'une autre courbe avec une droite, à savoir
celle de la circonférence du cercle générateur de la cycloide avec Ia
droite qui est la base de la cycloide. Mais on va voir ci-dessous ce
qu'il en est de cette loi de la nature qu'ils établissent, et combien il
est dangereux sur un ou deux faits d'expérience de conclure aussitót
un axiome. Je vais en effet démontrer l'égalité à une droite d'une
courbe véritablement géométrique et pour la construction de laquelle on
^'a à supposer aucune égalité semblable d’une autre courbe avec une
droite, et je traiterai toute la question aussi brièvement que pos-
sible.
Prorosıtion I.
Sou ( fig. 120) une courbe quelconque AHMG concave vers un même
côté, par exemple une des paraboles en nombre infini, dont les tan gentes