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(EUVRES DE FERMAT.
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SUR LA TRANSFORMATION
ET LA
SIMPLIFICATION DES EQUATIONS DE LIEUX,
POUR LA COMPARAISON SOUS TOUTES LES FORMES
DES AIRES CURVILIGNES, SOIT ENTRE ELLES, SOIT AVEC LES RECTILIGNES,
ET EN MEME TEMPS
SUR L’EMPLOI DE LA PROGRESSION GEOMETRIQUE
POUR LA QUADRATURE DES PARABOLES_ET HYPERBOLES À L'INFINI,
Archimede n'a employé la progression géométrique que pour la
seule quadrature de la parabole; dans ses autres comparaisons entre
quantités hétérogènes, il s’est borné à la seule progression arithmé-
tique. Est-ce parce qu’il avait trouvé que la progression géométrique
se prêtait moins bien à la quadrature? Est-ce parce que l’artifice par-
ticulier dont il s’est servi pour carrer avec cette progression la pre-
miére parabole peut difficilement s'appliquer aux autres? Quoi qu'il
en soit, j'ai reconnu et éprouvé cette progression comme tres féconde
en quadratures, et je communique volontiers aux géometres modernes
mon invention qui permet de carrer, par une méthode absolument
identique, et paraboles et hyperboles.
Toute cette méthode dérive d’une seule propriété bien connue de
la progression géométrique, c’est-à-dire du théorème suivant :