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Voici deux règles de ce genre : la première est de Mylord Vicomte
Brouncker.
Soient n un nombre donné quelconque (carré ou non carré, entier
ou fractionnaire); q un autre carré quelconque (entier ou fraction-
naire) dont la racine soit r. Soit enfin d la différence entre q et n, à
savoir soit g — n, soit n — q.
RÈGLE : 19 = C7) est un nombre carré, dont le produit par z,
étant augmenté de l'unité, fait un carré, nid + I= mcm.
En effet :
(EUVRES DE FERMAT. — TRADUCTIONS.
4qn--d! 4qn--q?—23qn--n? q'-23gn--m ' (qn ?
d? m q!— »qn4- n? ^ qi—aqn-o-n .Nq—n
La seconde regle, qui est de moi, est un peu plus générale quant à
la forme du procédé; mais elle revient au méme, quant aux nombres a
trouver.
Soient » un nombre donné quelconque; a un nombre quelconque
arbitrairement choisi; g un carré quelconque et 7» son quotient par
a; p un autre nombre quelconque; enfin d la différence (en valeur
absolue) entre 15 et pn.
RücLE : — est un nombre carré dont le produit par n, étant aug-
, i . ,. mq man 4- d?
menté de l'unité, fait un carré, 2n 77 -«- Y— — 7g —
En effet :
ma? 1 uM ma \ AM
man +d? 16 p* +; man "pm u hp pn
EE ma
16p: 4n p n ap P
Il y a lieu de remarquer ce que Mylord Vicomte Brouncker a ajouté
à sa solution.
Au sujet des deux premières questions de M. Fermat, il a observé
que non seulement le nombre 1 y satisfait également, mais aussi (au
cas où les fractions seraient admises) le quotient du nombre 1 par la