correzione di errore, è innegabile risultarne bello in ogni modo l’effetto, e anzi doppio, di aggiustare l’ euritmia, | tecte l’idee de voiler, pour ainsi dire, les colonnes, afin que ceux-là seuls qui se trouvaient, sur le balcon , pus-
con grandiosità, a chi mira dal basso la mole, e con pari magnificenza a chi da vicino la osserva, e non sa sent remarquer celle richesse, librement découverte alors À leurs regards? Mais quelle que soit la cause de cette
cessar dalle meraviglie, alla vista di una profusione di fini marmi, coperti da semplici pilastri di greggia pietra. bizarrerie magnificence d’idée ou correction d’une erreur, il est incontestable que l’effet en est, de toute fagon, fort
E, non senza fondamento avrà certamente l’architetto operato, se, di confronto a tutti, fu scelto per mantener in beau et méme double; elle retablit l’eurythmie avec grandeur aux yeux de ceux qui regardent d’en-bas comme à
piedi il palazzo, che dal Palladio si giudicava non più suscettibile di riattamento, e pur si seppe con nobile magi- ceux des spectateurs qui l’observent de près et ne sauraient revenir de leur surprise à l’aspect de cette profusion
stero redintegrare dalle ingiurie di due gravissimi incendii. Poichè era senza dubbio Antonio da Ponte l’archi- de beaux marbres recouverts de simples piliers en pierre brute. Et sùrement l’architecte n’aura pas agi sans
tetto di questi due ordini superiori, come ce lo indica anche il carattere; maestro valente, che se non sostenne fondement, puisque il fut choisi de préférence À tons les antres pour conserver à l’admiration des siècles le pa-
l’arte nella purità e semplicità, al par del Palladio, la fece però spiccare nella grandiosità appunto e nella ma- lais que Palladio ne croyait plus susceplible de restauration, et il sut avec un rare talent réparer les dommages
onificenza. È infatti opera del da Ponte l’edifizio delle prigioni, ultimo lavoro, nel quale spese il resto della sua qu’y avaient causés deux incendies terribles. En effet Antoine Da-Ponte fut saus contredit l’architecte de ces
vita, e di cui è difficile trovar l’ eguale, per comodo, sontuosità e robustezza; documento della civiltà di quei deux étages supérieurs, comme leur caractère méme nous l’indique: artiste habile qui, s'il ne posseda point la
tempi, quando, coll’ erezione della fabbrica, si applicava la sana massima del sapiente servita fra Paolo, con più pureté et la simplicité de Palladio, sut briller par le grandiose et la magnificence. Les Prisons sont l’ouvrage
luce di filosofia sviluppata dai Filangeri e dai Beccaria, essere il carcere destinato ad emendazione del reo, non du méème architecte qui y consacra le reste de son existence: c'est là une création presque sans rivale, quant à
altrimenti a sua distruzione. Quindi allora, per mezzo dell’ architetto medesimo, distendeasi sul rivo l’arco del la commodité, à la somptuosité et à la solidité et un monument de la civilisation de ces temps où, par l’érection
ponte, per passaggio dalle prigioni al palazzo, uno dei cospicui monumenti di Europa, riuscito altissimo, perchè de cet édifice, on mit en pratique le sage precepte du fameux Frà-Paolo développé avec encore plus de philoso-
doveva al piano rispondere della Sala, nel quarto ordine collocata, dell’ eccelso Consiglio dei Dieci. Altro ar- phie par Filangeri et Beccaria, c. à. d. que la prison est destinée à corriger le coupable et non à le faire perir. Alors
gomento, appoggiante l’ induzione, che il da Ponte, e non altri, esser dovesse l’architetto dei due ordini supe- le méme architecte éleva au-dessus du canal le pont qui sert de communication entre le palais et les prisons,
riori; che con massimo sforzo d’ ingegno seppe tenere in armonia col rimanente dell’ edifizio. Della qual verità {l'un des plus remarquables monuments d’ Europe, et élevé à une grande hauteur parce qu'il devait repondre à
ci darebbero testimonianza gli stemmi, che veggonsi nel prospetto, in lombardesco stile scolpiti, dei Donà e dei l’étage de la Salle du conseil des Dix, placée au quatrième. C'est là un autre argument qui confirme l’induction
Barbarighi, poichè fu mente sempre della repubblica di contrassegnare così ogni rifacimento e ogni aggiunta que Da-Ponte a été le veritable architecte, des deux étages supérieurs que, par un supréme effort de génie, il
del ducale palazzo, sia per rendere il dovuto merito ai dogi, che vi cooperarono per loro parte, sia per lasciar sut mettre eu harmonie avec le reste de l’édifice. Et ceci est démontré enfin par les écussons, sculptés sur la fa-
memoria cronologica di qualunque mutazione, nella gran mole introdottasi, e del progressivo suo ingrandi- gade, de style lombardesque, des Donà et des Barbarigo, puisque la république n’oublia jamais de marquer
mento, e più ancora un’ idea dell’ infinito prezzo, attribuitosi a una fabbrica, ch’ era a così dire la Reggia e ainsi chaque restauration ou agrandissement du palais ducal soit pour rendre aux doges qui y contribuèrent l’hon-
1 Santuario dello Stato. Nè si crederà esagerato il concetto, sol che pongasi mente in quante molteplici foggie neur qui leur etait dà, soit pour laisser un souvenir chronologique de tous les changements arrives dans ce grand
volle la repubblica, nelle sculture di questo palazzo, espresse, ad istruzione dei posteri, le doti, dalla buona édifice, de son agrandissement progressif et encore plus une idée du prix infini attaché à un monument qui
conservazione di un governo, richieste, e in ispecie la giustizia, che vedesi colla bilancia, e la religione, nelle était pour ainsi dire le palais et le sanctuaîre de l’Etat. Et cette haute estime ne semblera pas exagérée, si l’on
sue più belle virtù rappresentata. E basti, nell'angolo del palazzo verso il ponte della paglia, la scultura, in alto reéfléchit seulement que la république voulut exprimer de cent fagons dans les sculptures de ce palais, pour l’in-
rilievo, di Noè caduto a piè della vite ubbriaco, schernito dal primogenito, e dal minor figlio difeso, per trarsi struction de la postérité, les qualités exigfes pour la durée d'un bon gouvernement et surtout la justice qu'on y
mille moralità da quel gruppo, e la principale, che, per la santità degl’ imperii, non deve "L vizio far velo mai voit avec sa balance et la religion représentée dans ses plus belles vertus. Il suffit de citer la sculpture en haut-
alla ragione, nome il più sacro per l’ uomo. dopo quello di Dio. relief de l’ angle du palais vers le Pont de la Paille, représentant Noè etendu ivre au pied d’une vigne, raillé
GiAnJAcoPO NOB. FONTANA. par son fils aîné et protegé par le cadet; pour en tirer bien des moralités et la principale, c'est que, pour
le bien des empires, le vice ne doit jamais voiler la raison, le plus sacré des noms pour l’homme après
celui de Dieu.
CriLANOVICH LÉOPOLD.