L PRÉFACE.
chacune de ces dernières était à son tour subdi-
visée en deux sciences du troisième correspon-
dantes à chacun des quatre points de vue subor-
donnés.
Toutes les sciences du second et du troisième
ordre étant ainsi groupées en sciences du premier,
j'en étais, relativement à Ja classification des con=
naissances humaines, à peu près au même point
que Bernard de Jussieu, lorsqu’il eut groupé en
familles naturelles tous les genres de plantes alors
connus. Il me restait à classer les sciences du pre-
mier ordre, en les réunissant dans des divisions
plus étendues, comme l’auteur du Genera planta-
rum réunit ces familles naturelles en classes, et
les classes elles-mêmes en trois grandes divisions :
celles des acotylédones , des monocotylédones et
des dicotylédones, qui correspondent parfaitement
aux divisions établies par Cuvier dans le règne
animal, sous le nom d’embranchements.
J'avais donc à former des rêègnes et des embran-
chements avec les sciences du premier ordre que
je considérais comme des classes de vérités, tandis
que celles du troisième répondaient pour moi aux
familles naturelles. J’adoptai d’abord la division de
toutes nos connaissances en deux règnes : l’un com-
prenant toutes les vérités relatives au monde ma-
tériel ; l’autre tout ce qui se rapporte à la pensée
or