problême plus étendu et plus difficile. Elle a voulu étudier, avec soin, toutes les cir-
constances qui peuvent influencer les déterminations de ce genre, et chercher les con-
ditions qui ont pu occasionner les erreurs que l’on a reconnues sur des kilogrammes
anciennement étalonnés, Enfin, elle a voulu s’assurer si certains phénomènes que les
progrès récents des sciences physiques nous ont fait connaître, et qui étaient inconnus
de nos devanciers, n’ont pas influé d’une manière fâcheuse sur les anciennes déter-
minations, et ne nous forcent pas auiourd’hui à modifier, ou à mieux préciser, les pre-
mières définitions.
Nous diviserons ce rapport en trois parties.
La première comprendra les déterminations qui ont été faites en février et mars
1859 pour comparer, de nouveau, le kilogramme en platine de 1817 de Berlin avec le
kilogramme prototype en platine des Archives Impériales,
La seconde partie contient les comparaisons faites en 1860 avec le prototype des
Archives, du kilogramme platine de 1817 de Berlin rectifié, d’un second kilogramme
en platine construit à Paris pour Berlin, enfin de deux kilogrammes en laiton appartenant
également à la Commission centrale des Poids et Mesures de Prusse.
Enfin, la troisième partie comprend la longue suite d’expériences auxquelles la
Commission s’est livrée pour reconnaître les diverses circonstances qui peuvent influer
sur l’exactitude des pesées, dans l’espoir de pouvoir formuler une méthode uniforme
d’opérer qui évite, à l’avenir, des erreurs de la nature de celles que nous avons pu
constater dans la suite de notre travail.