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Prenant la moyenne de ces deux observations on trouve: 
K," = K, + O"E",048, 
d’où l’on peut conclure que le kilogramme platine de Berlin rectifié diffère très-peu 
du prototype des Archives, 
Après ces observations deux autres pesées furent faites pour établir, avec plus 
de certitude, le résultat que nous venons d’énoncer. Mais ces dernières observations 
ayant été moins régulières que les prémières, nous ne les insérons pas en détail; nous 
nous bornerons à dire qu’elles établissent que le kilogramme platine de Berlin excède 
le prototype des archives d’un cinquième de milligramme, 
8. 8 
La principale conclusion à tirer de cette partie de notre travail est: 
Le kilogramme en platine de Berlin étalonné en 1817 à Paris par rapport au proto- 
type platine des Archives était trop léger de 12"#",0, 
Cette erreur est très-considérable; nous avons dû chercher à en decouvrir la 
cause. Malheureusement nous ne pouvons énoncer à cet égard que des conjectures. 
Mr. Brix nous dit que, l’année dernière à son retour de Paris, Mr. de Humboldt 
lui a assuré que le kilogramme platine de Berlin avait été comparé en 1817, directe- 
ment, non avec le prototype platine des Archives, mais avec le kilogramme en platine 
de l’Observatoire.(') Comme nous avons reconnu, par nos propres expériences, que 
ces deux kilogrammes ne présentent pas une différence de plus de O”sr,3, il est 
évident que le fait signalé var Mr. de Humboldt n’aurait pn occasionner l’erreur 
(!) Nous donnons ici la copie du rapport adressé en 1817 au Gouvernement Prussien par Arago 
et Humboldt: 
»Nous soussignés, certifions avoir comparé le mètre en platine que Sa Majesté Le Roi de Prusse 
a fait exécuter chez Fortin, à l’étalon en platine des Archives françaises et à celui que possède le 
Bureau des Longitudes, et nous être assurés qu'il leur est parfaitement conforme, L’instrument dont on 
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s'est servi dans ces opérations, aurait fait reconnaître une différence de +, de millimètre. 
»Le kilogramme comparé à celui des Archives, à l’aide d’une balance qui trébuchait sensiblemen*® 
1 
pour un poids de deux milligrammes, nous a aussi paru parfaitement étalonné, 
Quant au mètre en cuivre il était plus long que l’étalon de platine, à la température de + 11°,9 
centigrades, de Tu de millimètre. D'où il resulte, en prenant les donnés les plus récentes sur la dila- 
tation des métaux, qu’à zéro de température, le mètre en cuivre est plus court que l’étalon en platine 
Le 4 qu» 
d’environ — de millimètre. 
Fait à Paris, à l'Observatoire Royal, le 24 octobre 1817 
» Signé: F. Arago 
Membre de l’Institut et du Bureau des Longitudes. 
» Signé: Alexandre de Humboldt 
De l'Academie de Berlin. de l'Institut etc‘