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les barres métalliques par les observateurs qui ont eu à comparer avec des instruments 
très-delicats, les mètres étalons et surtout les grandes règles destinées à la mesure des 
bases géodésiques. Ces règles, même plongées dans de la glace fondante, ne présen- 
tent jamais la même longueur, et les variations sont aussi grandes que celles que nous 
supposons pouvoir se produire dans notre fléau de balance. 
Nous regardons cette cause d’erreur comme très-sérieuse; et l’on aura raison de 
s’en préoccuper dans les pesées très-précises. II faudra éviter d’opérer dans un local 
où la température varie beaucoup, et autant que possible ne mettre qu’un faible inter- 
valle de temps entre les pesées qu’on devra comparer, 
On peut d’ailleurs reconnaitre facilement si une altération de cette nature s’est 
produite dans l’intervalle d’une série de pesées. Il suffira, pour cela, de commencer et 
de finir par le même kilogramme équilibré par la même tare, et de faire, au commen- 
cement et à la fin, la permutation du kilogramme et de la tare sur les deux plateaux. 
On constatera ainsi si les deux moitiés du fléau présentent la même différence. au com- 
mencement et à la fin de cette série de pesées. 
Nous sommes convaincus, que si une précaution de ce genre avait été prise dans 
nos expériences, la cause de la plupart de nos anomalies aurait été trouvée, Nous 
reviendrons bientôt sur ce sujet, et nous démontrerons, en nous fondant seulement sur 
les nombres inscrits, que plusieurs fois des variations dans le rapport de longueur des 
deux bras du fléau sont survenues, et qu’elles ont occasionné des erreurs de 1nilligr.- spr 
les pesées. 
3°. La dernière cause que nous avons signalée précédemment, comnie pouvant donner 
des anomalies dans les pesces dans l’air sous diverses pressions, proviendrait de quan- 
tités variables d’humidité qui pourraient se condenser à la surface des corps soumis aux 
pesées, Pour reconnaitre si une circonstance de cette nature se présente, et si elle peut 
exercer une influence sensible, nous avons exécuté, avec les soins les plus scrupuleux, 
la série des expériences que nous allons transcrire, Nous avons voulu reconnaitre, de 
nouveau, la plus grande amplitude des variations qu’un kilogramme peut subir sur notre 
balance dans une atmosphère plus ou moins dilatée, mais en ayant soin de ne laisser 
dans la cage de la balance que de l'air parfaitement desséché. 
8 bf. 
Pesées comparatives dans l'air, sous différentes pressions, des deux fioles 
en verre M‘ et M“ fermées à la lampe, contenant du mercure, 
et formant à peu près le poids d’un kilogramme 
Dans toutes les pesées que nous allons inscrire maintenant, nous n’avons introduit 
dans la balance que de l’air parfaitement desséché, 
Cette expérience a pour objet de reconnaître si deux vases en verre, fermés her- 
métiquement. et ayant de volumes très-différents, présentent entre eux les mêmes rap-