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Dévéloppement de l'appareil dun Pendentif
Nous avons dit, Æracle II, que le feul
moyen de connoître l’aétion d’une voûte quel-
conque , étoit de fe rendre compte de fon-appa-
reil, & que c’étoit la tendance de la coupe de
fes vouffoirs , qui déterminoit toujours où il con-
venoit d'oppofer des refiftances à fa pouffée. Par
conféquent,en analyfant quelle doit être la difpo-
fition des vouffoirs d’un pendentif, on fera donc
aufii affuré de la direGtion de fon effort.
S1 l'on fuppofe une voûte demi-fphérique aëc,
fig. III, c’eft-à-dire , circulaire en plan & en éle-
vation , tronquée d’abord parallelement à fa bafe
bc vers fa partie fupérieure , de maniere à enle-
ver une calotte a , & coupée enfuite perpendicu-
lairement à cette même bafe b c, par quatre murs
droits d,e, f, g, formant un quarré , dont les
côtés foient des tangentes à la calotte a enlevée ,
chacune des quatre portions triangulaires À , qui
refteront de la voûte demi-fphérique ainfi trom-
quée & coupée, eft ce qu’on appelle un pen-
dentif.
Souvent -dans les coupoles de quelque éten-
due , on coupe encore chaque angle du plan du
quarré , par un autre mur vertical Æ/, pour ré-
duire le quarré en un oftogone d'ordinaire irré-
gulter ; ce qui diminue en ce fens le diametre de
la voûte demi-fphérique , & fortifie d’autant le
pendentif, en rapprochant de fa faillie le piédroit
ou pilier qui lui eft adoffé. |
De cette difpofition du pendentif, il s’enfuit
clairement que fes vouffoirs ne peuvent avoir
d'autre dire‘tion que celle de la voûte dont il