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74 COURS 
ne feroit pas auffi dire à la pouffée du pendentif, 
& que, comme cetteaGion doit être très-confidéra- 
ble , il ef important de ne rien dérober de la 
force de cette voûte , & de fe bien garder d'inter- 
rompre {a prolongation en arc-boutant jufqu’à fon 
pilier-butant. 
À ces raifons tirées de la maniere d'être d’un 
pendentif & de fa conflitution phyfique , fi l'on 
Joint l'examen des faits, on trouvera qu'ils font 
tous d'accord avec le raifonnement & la démon- 
ftration. Il n’exifte point de coupoles de quelque 
étendue , & même point de calottes , ou de fim- 
ples culs-de-four furpendentif, fans groffes voûtes 
en berceau continu fur toute la longueur des 
nefs ou des bras de la croix ; & l'appareil prouve , 
avec les autres raifons déduites ci-devant , que 
c'eft une condition fans laquelle ces fortes d'Ou- 
vrages ne fauroient fubfifter ave& une apparence 
de folidité. Il n’y auroit que le cas, où l’on 
auroit très-peu de. faillie de pendentif, joint à 
une très-grande largeur d'arc & de piédroir que 
l’on pourroit s’en paîfer , parce qu'alors le plan 
du bas du Dôme approchant d'un otogone ré- 
gulier , & le pendentif devenant peu confidéra- 
ble , fa conftruGion diféreroit peu de celle d’un 
Dôme montant de fond , qui n'a pas befoin d'être 
fortifié par les voûtes des nefs. 
Nous avons oublié d’obferver que, comme l'arc 
qui porte dire(ement fur fon fommet une partie 
de la Tour d’un Dôme , a befoin d'avoir plus d'é- 
paifieur que la voûte de la nef, qui n’ett deftinée 
qu'à le contreventer ; il étoit d’ufage de faire ref- 
fauter la voûte derrière l’arc en contre-haut , foit 
d'un demi-pilaftre , foit d’un pilaitre entier , foit 
feulement d’un fixième de pilattre. V. fig. X