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2.5 - COURS [
Combien en effet, n’avoit-elle pas déjà fait de pro-
grès-avant l'intervention de la théorie? Que de bâ-
tifles farprénantes par leur hardiefe n’a-t-on pas
élevées dans des fiécles d’ignorance, avec de fim-
‘ plesroutines , fondées uniquement fur l'expérience.
Mais fans remonter fi haut, ne voit-on pas encore
de nos jours des Praticiens exécuter des travaux
difficiles , fans autre fecours que des comperai-
fons avec des ouvragés de même genre exécutés
précédemment, ou feulement des induétions tirées
de leurs paralleles,
Lä räifon de leur fuccès eft aifée à concevoir.
La Conftruftion n’eft par elle-même que l’art d’éle-
ver des corps les uns au-defflus des autres, de façon
à fe foutenir pâr les diverfes combinaifons de leür
pofition & les différens rapports dont ils peuvent
être fufceptibles, Or ces rapports ont pour bafe un
petit nombre de regles de ftatique d'une expérience
journaliéré , & que le feul bon fens fuffit pour faifir.
Ces regles font, que le fort doit toujours porter le
foible ; qu'il eft effentiel pour la folidité, que les
corps foïent placés les uns au-deflus des autrés en
talad où en retraite ; qu’un {upport doit être difé-
remment proportionné , quand il s’agit d’y pofer un
fardeau en équilibre , ou quandil eft queftion de l’a-
vanter , foit'en faillie,, fort en‘encorbellement , {fur
Tune de fes faces, de manière à exercer contre lui
une aétion latérale ou en bafcule ; & qu’en un mot il
doit y avoir une corre{pondance perpetuelle entre
de corps qui porte, la pouifée , le poid & la fituation
du corps porté.
_ Quelque fimples que foient ces confidérations.,
il ne faut tépendant pas croire qu’on foit parvenu
tout d'un coup. à en être inftruit: l'application ne
s'en fit que fucceffivement. D'abord l’on mit plus