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326 CouURs 
L'on continue à clouer , depuis l'égout a , les 
ardoifes fupérieures 5 jufqu’au faite c » figure 
XVIII, toujours en laiffant le pureau convena- 
ble que l’on conferve de même hauteur par-tout , 
de maniere à former des files bien de niveau , EL 
reguliérement droites en toutes les longueurs & 
pourrours de chacun de leurs cours , & même 
aux retours des lucarnes qui s’y rencontreront , 
tellement que , quand une couverture eft bien 
exécutée , il ne doit fe rencontrer aucun faux 
pureau dans tout fon pourtour. La perfeion de 
ces fortes d'ouvrages exige encore que chaque 
ardoife foit toujours exaétement attachée avec 
deux clouds , & approchée l'une contre l’autre 
autant que faire fe peut , & que les joints au- 
deflus du pureau foient cou7erts par le rang fu- 
périeur, de façon que, cela faifant de toutes parts 
une bonne liaifon , il en réfulte un tout, qui ne 
puiffle permettre aucun pafage à l'eau. 
Lorfqu'au lieu d’un égout il y a un chênan de 
plomb, on cloue les lattes au-deffus de la bavette + 
afin que le premier rang d’ardoife recouvre cette 
bavette d'environ 3 pouces. - 
Au droit des arrêtiers d, fig. XVII, il faut 
que le Couvreur obferve de tailler fon ardoife ; 
tellement que la file d’ardoife tombe quarre- 
ment fur l'arrêtier, & rouche bien exatement 
celle de l'autre côté de l'arrêtier , afin que l’eau 
ne puiffe pénétrer par-là : le mieux ef cependant 
de mettre toujours au bas de larrêtier, une pe- 
tite baveite de plomb taillée en oreille de chat, 
& qui ait un peu plus de faillie que l’ardoife. 
Les noues fe font auffi tout en ardoife par un 
feul tranchi , & en raillant les ardoifes de façon 
à fe joindre bien exaQement ; mais le plus folide 
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