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DE LA PLOMBERIE.
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ÂLE plomb eit un métal duétile trés-lourd , aifé
à fondre, & d’une couleur blanchâtre. Le meil-
leur qu’on employe journellement dans les bâti-
ments fe tire d’Angleterre & d'Allemagne ; cat
celui que l’on tire de France , & fur-tout des
mines de Pompean en Bretagne , ne fert guéres
que pour faire des balles pour l'Artillerie, & du
plomb à giboyer.
H n’y a point de métal d’un auffi grand ufage
après le fer; on en fait des tuyaux de conduité
on de defcente, & des tables, foit pour couvrir
les terraffes , les combles , les clochers , les dô-
mes , foit pour revêtir les baffins , les réfervoirs ,
les lucarnes , foit pour former les chênaux , les
enfaitements, les noues , les nouquets, les arrê-
tiers, & les vafes ou amortiffements des cou-
vertures d'ardoife. Comme c’eft à l’Archite&e à
apprécier les ouvrages de plomberie, de même que
tous les autres travaux d’un bâtiment, & que c’eft à
lui conféquemment à fixer d’avance dans le Devis,
leur place, leur épaiffeur, leur poids, & à juger fuc-
ceflivement de la perfection de leur pofe, il convient
donc de faire connoître féparément ces différents
objets. C’eft pourquoi , après avoir parlé des
efpeces de plomb & des épailfeurs qu’il et
d’ufage de lui donner , à raifon des diverfes
circonftances où on l'employe , nous parcour-
rons les attentions qu’exige fa pole , par rap-
port à la folidité.
Tone VI.