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D'ARCHITECTURE.
approche du fommet , plus il et prouvé qu'il exerce
d'efforts pour écarter les vouffoirs inférieurs. ais
c'eit la clef À , figure Ire, Planche LAXXVI, qui,
vufa pofition prefque verticale , opére le pius
d'attion ; enfuite ce font les contre-clefs B,B ; &z
fucceffivement les autres vouffoirs en produifent de
moins en moins jufqu'aux couffinets C,C, ou sul
qu’à la rerombée de la vore fur fes piédroits.
Plus une voûte a de diamêtre , plus elle a de
pouffée, & plus par conféquent fes piédroits ou
fes murs doivent avoir de force pour la contenir.
Une voûte a encore plus où moins de pouiiée ,
{uivant que £a courbe elt plus où moins élevée,
Par cette raifon , les voûtes entiers-point exercent
le moins’ d’ation contre leurs fupports; après elles
ce font les plein-ceintres ; & enfin ce font les
voûtes elliptiques où en anfe de panier qui en ont
le plus.
Les vouffoirs d’une voûte étant toujours taillés
en forme de coin , & de façon à diriger leur ation
vers les piédroirs , ils tendent néceflairement à les
écartér ; maïs comme cet effort peut varier fuivant
là maniere d’être de la voûte , il eft donc important
de s’affurer d’abord de fon diamétre, de la nature
de fa courbe , de fon épaifeur vers la clef, de la
hauteur qu’auront fes piédroits ; & ce ne peut-être
que rélativement à ces diverfes confidérations fuf-
ceptibles de faire varier fa pouffée, qu'il fera pof-
fible de parvenir à connoître au vrai la retilance
qu’il convient de lui oppoter.
Les expériences apprennent que , quand une
voûte fe fend parce que fon piédroir et trop foi-
ble , la rupture fe fait d'ordinaire en E au milieu de
l'impotte C & de la clef À , fig. lre, dans les voûtes
plein-ceintre ; plus près de l'inpoite que dela clef,
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