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D'ARCHITECTURE. : I
» indéfinie C D, paffant par le point de l'impofte D ;
p alors on n'a qu’à prendre en-déhors fur la même
» droite CD, continuée une partie DE,égale à CD,
» & menant les deux perpendiculaires FE & DH,
» elles dérermineront l’épaiffeur du piédroit où de
» la pile DFHE , qui fera proportionnée à la pouf-
» fée de l'arc ABCD ».
Pour peu qu’on y faffe attention , il fera aifé de
S’appercevoir du peu d’exaQitude de cette regle: car
elle n’a aucunégard , ni à l’épaiffeur d’une voûte, ni
à la hauteur des piédroirs pour fixer leur force:
or une voûte élevée à 6 pieds de terre ouà jo pieds
doit opérer manifeftement , à raifon du plus où
moins de longueur du levier , une aftion bien diffé-
rente contre fes fupports. Il en eft de même d'une
voûte d’un pied d’épaiffeur ou de trois pieds : cette
dernière n’exige-t-elle pas encore évidemment, à
raifon de fon poid , des épaiffeurs de mur ou de
piédroit bien plus concidérables que l'autre. On
voit par ces obfervations la futilité de ces prétendus
préceptes qui ont néanmoins fervi de guides aux
Conftruteurs pendant long-tems , & dont on n'a
été détrompé que depuis que les Sciences ont porté
leur flambeau dans cette matière.
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ArTICLE II
De la difpofition des Piédroits d’une Voûte.
LA difpofition des fupports d'une voûte ne fau-
roit être arbitraire , elle eft toujours indiquée par
la dire&ion de la coupe de fes voufloirs ; & cette
direftion varie à raifon de la nature de chaque forte
de voûtes , attendu que chacune s'appareille diffe-
remment. C’eft pourquoi , pour connoître com-
ment une voûte doit agir , & vers quel endroit il