Full text: Cours d' architecture, ou traité de la décoration, distribution et construction des bâtiments (Tome Sixiéme)

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deftine, décide de la force que l'on doit donner à 
leur conftruQion. Si elles ont befoin d'opérer beau- 
coup de reiiftance , on les bâtit prefque entiérement 
en pierre de taille, on leur donne une épaiffeur 
Proportionnée vers la clef, on les engage en outre 
entre leurs piédroits , c’eft-à-dire qu'on éleve 
ceux-ci jufqu’à leur couronnement, enfin on garnit 
leurs reins, en y prolongeant en coupe la queue des 
voufloirs. Les voûtes des caves , des ponts, des 
fortifications & des ouvrages foûterreins , déftinés 
à foûtenir de grandes charges, s'exécutent pour la 
pläpart de cette manière. Si les voûtes font que 
leur propre poid, ou un poid peu confidérable à 
porter, comme quand elles fervent de couverture 
ou de couronnement à un Edifice, on les bâtitalors 
à la légere , en briques où en moilonage , en leur 
donnant peu d’épaiffeur; on les ifole far leurs pié- 
droits, & l’on évide leurs‘reims » foit entiérement, 
foit du moins en grande partie. 
Il y a deux partis à prendre pour l'arrangement 
des piédroits d’une voûte en berceau : on a le choix 
de donner aux deux murs qui reçoivent fa retom- 
bée, une épailfeur uniforme rélative à fa poufiée ; 
ou bien , à deffein d'éviter une auffi grande épaif- 
feur au droit’ fur-tout des ouvertures des portes 
&. des croifées , on préfére volontiers de diftribuer ; 
de diftance en diftance , des points d'appui princi- 
paux fuffifamment fortifiés, vers lefquels on rejette 
par des lunettes ou des arcs en décharge prari- 
quês dans le bas de la voûte de l'un à l’autre, la 
plus grande partie de fon fardeau : par cemoyen, 
le mur fe trouvant beaucoup déchargé entre ces 
points-d'appui, on reduit fon épaïffeur d'un quart, 
d’un tiers & quelquefois même jufqu’à la moitié ; 
ç'eft l'élevation des lunettes qui décide cette rédu-
	        
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