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14 Cours
deftine, décide de la force que l'on doit donner à
leur conftruQion. Si elles ont befoin d'opérer beau-
coup de reiiftance , on les bâtit prefque entiérement
en pierre de taille, on leur donne une épaiffeur
Proportionnée vers la clef, on les engage en outre
entre leurs piédroits , c’eft-à-dire qu'on éleve
ceux-ci jufqu’à leur couronnement, enfin on garnit
leurs reins, en y prolongeant en coupe la queue des
voufloirs. Les voûtes des caves , des ponts, des
fortifications & des ouvrages foûterreins , déftinés
à foûtenir de grandes charges, s'exécutent pour la
pläpart de cette manière. Si les voûtes font que
leur propre poid, ou un poid peu confidérable à
porter, comme quand elles fervent de couverture
ou de couronnement à un Edifice, on les bâtitalors
à la légere , en briques où en moilonage , en leur
donnant peu d’épaiffeur; on les ifole far leurs pié-
droits, & l’on évide leurs‘reims » foit entiérement,
foit du moins en grande partie.
Il y a deux partis à prendre pour l'arrangement
des piédroits d’une voûte en berceau : on a le choix
de donner aux deux murs qui reçoivent fa retom-
bée, une épailfeur uniforme rélative à fa poufiée ;
ou bien , à deffein d'éviter une auffi grande épaif-
feur au droit’ fur-tout des ouvertures des portes
&. des croifées , on préfére volontiers de diftribuer ;
de diftance en diftance , des points d'appui princi-
paux fuffifamment fortifiés, vers lefquels on rejette
par des lunettes ou des arcs en décharge prari-
quês dans le bas de la voûte de l'un à l’autre, la
plus grande partie de fon fardeau : par cemoyen,
le mur fe trouvant beaucoup déchargé entre ces
points-d'appui, on reduit fon épaïffeur d'un quart,
d’un tiers & quelquefois même jufqu’à la moitié ;
ç'eft l'élevation des lunettes qui décide cette rédu-