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s'adouciffant de part & d'autre: ce qui eft défa- 
gréable à la vue, mais contribue à diminuer la 
pouflée contre les murs. 
La Planche LXXXX repréfente deux profils fur 
la largeur de la nef. 
La fig. I eft une coupe prife au milieu d’un arc- 
doubleau , & développe particuliérement le méca- 
nifme de cette conitruétion. À , eft une grande 
ancre placée en-déhors au droit dela pouffée de la 
voûte , & fervant à fortifier le renforcement. 
BB, entrait de 14 à 15 pouces de gros , à chaque 
bout duquel on a mis une plate-bande de fer G 
qui faifit l’ancre À vers le haut. 
C, étrier boulonné dans le poinçon , fervant à 
{foûtenir l’entrait B par le milieu. 
DD , deux tirans de fer plat à moufle , arrêtés 
{fur l'entrait à talon & avec un boulon. 
E, renforcement qui excéde le mur , & vient s’af- 
feoir ou prendre naiffance au droit d’une colonne 
en porte à faux fur l’arc-doubleau F qui y corref- 
pond. 
La fig. II, eft une coupe prife au milieu d’une 
croifée & d’une arcade de la nef , laquelle fert à 
l'intelligence de la précédente , & fait découvrir 
tous {es rapports par de petites lettres de renvois, 
correfpondantes aux grandes dans la fig, I. 
Cette defcription {uffit, pour montrer combien 
cette manière de bâtir eft hazardée ; c’eft le foible 
qui porte le fort : on y voit un piédroit E de ; 
pieds d’épaiffeur , maintenu en porte-à-faux de tous 
côtés fur une colonne qui a 2 pieds * dans le haut , 
à l’aide d’une pièce de charpente & de plufieurs 
liens de fer. Que l'entrait B vienne à manquer , 
qu'un des tirans vienne à lâcher prife , ou à être 
altéré par la rouille dans fon paffage à travers la