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Cours
Au furplus , quand n’y auroit qu’un tiers
à diminuer fur les fardeaux en queftion, il ré-
fulteroit toujours de ces remarques, qu’il eft
poffible , comme on la dit au commencement ,
de faire porter en fûreté à un pilier ou piédroit ,
Un poids à-peu-près de 160 pieds-cubes de la
même pierre. Que la pierre foit dure ou tendre,
le volume peut être le même, par la raifon déjà
alleguée , que le poids des pierres eft toujours
relatif à leur denfité, & leur denfité relative à
leur force.
Veut-on , par approximation , connoître le
poids qu’un pilier de plerre dure ou tendre fera
en état de porter , il n’y.a qu’à chercher la fuper-
ficie de fon premier tambour inférieur, ou de fa
première affite au-deffus des retraites au rez de
chauffée , que l’on fuppofera d’un pied de hau-
teur, & multiplier cette folidité par 160 , alors
on aura le nombre de pieds-cubes de pierre que
le pilier en queftion fera au moins en état de
foutenir , fans rifquer de s’écrafer. Si le pilier eft
en pierre d’Arcueil , ce fera 160 pieds-cubes de
pareille pierre , ou 160 fois 1 ÿO livres en d’autres
matières équivalentes. S'il eff de pierre tendre ,
ce fera 160 fois I1ÿ livres, ou 160 pieds-cubes
de pareille Pierre tendre. Par conféquent , en
employant, comme l’on fait affez fouvent , de la
pierre dure dans les parties inférieures des murs
d'un bâtiment , jufqu'à une certaine hauteur » &
dans les parties fupérieures de la pierre tendre,
on doit augmenter néceffairement la force des
parties inférieures dans le rapport de la pierre
dure à la pierre tendre.
Comme il entre d’autres matières que des
pierres dans une conftruétion , telles que du fer,
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