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chercher la source dans les deux autres principes que NONS
avons indiqués. nbituded viétés modernes, qi
La manière d’être et l'habitude des so ;
mettent tousles individus en spectacle dans les feux ‘ P" Vu
nade, de conversation, de jeux, et de plaisir, sain ti
haut point l'envie de plaire d'une part, etle desir de ° R
guer de l’autre. De là cet empire de la mode dans tou ce q
ent à l’habillement, à la parure, et aux manières; qe cette
action toujours renaissante qui porte le grand nombre à umiter
le petit nombre qui donne le ton, et Je peut hocable à quitter
l'usage dès qu’il devient général. Le ridicule est l’arme de la
mode; et cette arme a d’autant plus de force, que le nombre
des spectateurs estplus considéra ble. Etcomme pour les esprits
sensés, le ridicule ne vaut la peine ni d’être évité, ni d'être
affronté, le cours de la mode n’éprouve pas de résistance.
Chacun y cède plus ou moins promptement, et l’on s’y con-
forme dans une multitude de choses qui, de près ou de loin,
attaquent l’imitation du vrai et du beau.
Plus le goût et les plaisirs de ce qu’on appelle maintenant
joctété se sont accrus, plus l’action de la mède a étendu son
pouvoir, et il n’est presque rien dans l’intérieur des maisons
qui n’y soit subordonné. La décoration et l’ameublement de-
viennent aux maisons ce que les habits sont aux personnes :
out en ce genre vieillit aussi, et dans un peut nombre d’an-
nées passe pour être suranné et ridicule. Les arts industriels.
qui concourent avec l'architecture à l’embellissement des édi-
fices, recoivent de l'esprit de mode la même impulsion, et
aucune sorte de beauté ou de talent ne peut assurer à tous