96 STRUCTURE DE L'ALGÉRIE
ture dans toute l’Algérie. Il saute aux yeux dès qu’on regarde une
carte. Mais dans la mesure il est vrai très faible où des géographes
ont essayé de décrire avec des mots, il ne me semble pas qu’on en
ait tiré tout ce qu’il donne de facilités pour l'articulation du pays
et la différenciation des régions naturelles.
On a déjà longuement parlé du seuil de Biskra, et de ses rela-
tions avec le sillon de l’Igharghar. On a dit qu’il séparait deux
humanités, Berbère et Arabe; comme aussi deux groupes monta-
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FiG. 23.
Trois coupes à travers l’Atlas. Les coupes À et C (Atlas d’Oran et de Constantine), sont
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apparentées entre elles. Dans l’une comme dans l’autre l'Atlas saharien est bien plus
important que le tellien par sa masse et son élévation.
Dans la coupe intermédiaire B (Djurdjura, Hodna, Biskra) le rapport est inverse. C’est le
point où l’Atlas tellien est le plus imposant, le saharien au seuil de Biskra est réduit à
peu près à rien.
Cette comparaison fait ressortir le caractère exceptionnel, et par conséquent l'importance
géographique du seuil dé Biskra.
gneux très contrastés, les collines du Zab d’une part et d’autre
part la masse puissante de l’Aurès (fig. 6).
Dans le chapelet des « Amygdales » qui composent l’atlas saha-
rien l’Aurès a une individualité bien plus accusée non seulement
que le Zab mais que les monts des Ouled Naÿl ou le djebel Amour.
On en est prévenu par le retentissement et la célébrité du nom.
Aurasius disent déjà les auteurs anciens. Notez que le mons Ferra-
tus n'est pas identifié avec certitude; on a soutenu que c'était le
Djurdjura, mais on n’en est pas sûr. Le mont Papua où finit Gélimer
n'a jamais été retrouvé; on a renoncé à le reconnaître dans l’Edough,