98 STRUCTURE DE L'ALGÉRIE
rebord. En ce point précis il y a dans le profil de l’oued Rummel
(fig. 19) une rupture de pente extrêmement marquée. Sur le profil
de la Seybouse on observe exactement en amont de Guelma (fig. 18)
une rupture et pente analogue. Et dans le voisinage de Guelma
(à 8 kilomètres ouest) au pied de ce même grand talus jaillissent
les fameuse sources d'Hammam-Meskoutine (500 litres à la seconde,
959: de chaleur).
Les monts de Constantine d’après Joleaud ? sont un front de
nappe et le rameau le plus méridional de l'Atlas tellien. C’est donc
à peu près là que passerait la limite?
Pourtant au sud de Constantine les géologues nous décrivent une
Structure compliquée, fort éloignée d’être tabulaire.
Blayac, par exemple, parlant du bassin de la Seybouse au sud
de Guelma, nous dit qu'il est « entièrement du domaine de l'Atlas
saharien ».
Mais les plis, dit Blayac sont moins rudimentaires que dans le
sud. «Dans le bassin de la Seybouse plus rapproché du géosynclinal,
les efforts orogéniques plus violents ont obligé les plis à s’imbri-
quer, à chevaucher, là où les terrains n'étaient pas suffisamment
résistants par leur nature lithologique 5, »
Il est vrai que cette expression Hauts Plateaux constantinois
s'applique à une région bien déterminée, le domaine des chotts,
des bassins fermés, avec leur croûte épaisse de dépôts continentaux,
que l'érosion de tête des torrents telliens n’a pas encore éventrés
et décapés.
Mais on voudrait voir réserver à cette région le nom de « hautes
plaines », proposé par MM. Ficheur et Bernard 4 Il conviendrait
parfaitement à l’est de l’étranglement hodnéen.
À l’ouest au contraire on verra qu'il faut dire « hauts plateaux ».
: N0-72;-p. 491,
. N° 70, p. 384. Voir cependant n° 31 c.
N°26; \p. 474.
. N°22.
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