LE SIG ET L’HABRA. — L'ISSÉR ET L’'OUED SAHEL 165
Toutes ces observations s'appliquent au Sig (fig. 33). Lui
aussi a des pentes analogues au voisinage de la source et de l’em-
bouchure. Dans la région de Saint-Denis-du-Sig, la pente est même
plus forte que dans celle de Magenta. Entre les cotes 50 et 100
elle est de 6,2 p. 1000; entre les cotes 1000 et 1050 de 4,1.
C’est au centre seulement dans la plaine de Sidi-bel-Abbès, que le
profil tend à se creu-
ser et à se régulariser;
encore que la pente la
plus douce y soit de
3,1. Au-dessus et au-
dessous le profil est
nettement convexe. ie
Dans son ensemble il 0 ::.
est encore plus loin
de l'équilibre que celui 50
de l’Habra.
Ce sont donc, de is ii el
toute évidence, des er dt
rivières très jeunes, ‘à L Le
qui ont à peine com eo. k
mencé leur travail al di
région de Bossuet
12007.
10001
Sidi Yaya
: Ouled Khaled
Hammam Hanefia
Perrégaux
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d’érosion. eee ner È
200" 100
Oued Sahel et oued Fit, 0 ce Haies
SSP: == "Oh le fera (Voir explication des figures 33 à 37.)
mieux ressortirencore,
par contraste, en comparant les profils du Sig et de l’Habra avec
ceux de deux autres rivières, choisies comme typiques du Tell
oriental; ce sont l’oued Sahel et l’oued Isser. Ces deux rivières
drainent la région des Biban, celle même que nous avons étudiée
(fig. 35 et 36).
Ce sont de petits fleuves (203 et 230 kilomètres), et ce ne sont
guère autre chose que des torrents montagneux puisqu'ils prennent
leurs sources respectivement à 1 600 et à 1 200 mûtres.
Or, malgré cela, ils ont des profils étonnamment réguliers.
Par oued Sahel, il faut entendre oued Lekhal (source en amont
d’Aumale); et par oued Isser l’oued Melah, source au Kef Massker,
dans la région du Kef Lakhdar.
Un coup d’œil sur la carte géologique montre que l’oued Sahel
entre Bouïra et Bougie, traverse deux cuvettes quaternaires neétte-